D’après la Caisse primaire d’assurance maladie du Tarn-et-Garonne, l’essentiel de la fraude provient des professionnels de la santé, et non des assurés.
Le dernier bilan sur la fraude établi par la Caisse primaire d’assurance maladie du Tarn-et-Garonne va à l’encontre des idées reçues. En effet, il montre que l’essentiel de fraude est le fruit de l’action des professionnels de la santé, et non des assurés eux-mêmes.
Entre 2019 et 2021, la caisse affirme avoir détecté 1,4 million d’euros de remboursements considérés comme abusifs, comme le rapporte La Dépêche du Midi. Autrement dit, de la fraude. La fraude émanant des assurés représente 40 % de ce montant détecté.
Le reste est le résultat des démarches frauduleuses des professionnels de santé et établissements à l’origine de surfacturations. Ils représentent un nombre inférieur de cas traités, mais, ils somment 60 % du préjudice financier de la Caisse primaire d’assurance maladie du Tarn-et-Garonne. Parmi les professionnels, se retrouvent par exemple des médecins, infirmières libérales, kinés, ou encore des transporteurs.
“Depuis 2019, la fraude des transporteurs sanitaires à l’Assurance maladie a représenté près de 350 000 euros dans le département”, selon la responsable de la fraude à la direction de la CPAM, à Montauban, citée par La Dépêche du Midi. “Elle porte sur des surfacturations de trajets, des facturations de transports fictifs ou des conducteurs qui n’ont pas effectué leur visite d’aptitude médicale”.
Concernant les assurés, il s’agit “le plus souvent d’une dissimulation de ressources ou de situation familiale dans le cadre d’une demande de Complémentaire santé solidaire, de pensions d’invalidité ou de rente, de falsification d’arrêts de travail ou de prescriptions de médicaments, ou des sorties de territoire non déclarées afin de continuer à bénéficier à tort de la protection sociale.”
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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