Après la découverte de fissures dans la cathédrale de Montauban, les autorités ont mis en place un dispositif de surveillance de l’édifice.
Suite à la découverte des fissures affectant la cathédrale de Montauban le 30 octobre dernier, une nouvelle réunion s’est tenue lundi 9 novembre au sein de cet imposant édifice des XVII et XVIIIème siècles, classé monument historique et appartenant à l’État.
Accompagné des services patrimoniaux de la Direction régionale des affaires culturelles (architecte des bâtiments de France et Conservation régionale des monuments historiques), Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des monuments historiques, est venu constater les désordres apparus principalement au niveau de la première travée de la nef.
Selon la préfecture d’Occitanie, cette rencontre a été l’occasion de définir les conditions d’une mise sous surveillance scientifique de l’édifice au moyen de fissuromètres reliés à un relais GSM, procédure utilisée habituellement pour surveiller l’activité des fissures sur les ouvrages de maçonnerie.
L’architecte en chef transmettra à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), dans les meilleurs délais, son cahier des charges. L’installation sera réalisée dans le courant du mois de décembre, après la consultation d’entreprises spécialisées. Les capteurs permettront de mesurer et d’analyser précisément l’évolution des pathologies. Une procédure d’alerte sera définie en cas d’accélération inquiétante des mouvements structurels.
La surveillance de l’édifice se poursuivra par la vérification quotidienne des témoins en plâtre mis en place dès la semaine dernière. Leur nombre sera accru dans les prochains jours, afin de faciliter l’analyse de l’évolution du monument. Une étude de diagnostic sera ultérieurement réalisée, afin de connaître les modalités de restauration de la cathédrale.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires