Le département du Tarn-et-Garonne s’organise pour financer la venue de la flamme olympique sur son territoire avant les JO de Paris 2024.
C’est un montant qui prête à discussion. Le département du Tarn-et-Garonne a fait connaître sa volonté de recevoir la flamme olympique durant son parcours jusqu’à Paris en vue des Jeux olympiques de 2024, à l’image de l’Aude. Mais cela à un coût, qui ne se limite pas à la simple organisation de la réception. En effet, le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) demande la somme de 180 000 euros aux départements qui voudraient accueillir la torche.
Plusieurs départements se sont désistés au regard du montant exigé. Mais ce n’est pas le cas du Tarn-et-Garonne. Le président du conseil départemental, Michel Weill, considère la réception comme envisageable sous conditions, selon des propos rapportés par La Dépêche du Midi. « Nous disons, nous aussi, que c’est trop cher. En revanche, si nous arrivons à nous regrouper avec d’autres départements, d’autres administrations comme le Grand Montauban, les communautés de communes, pour partager le gâteau, pourquoi pas ? », a-t-il expliqué. « Je pense que nous serions sérieusement critiqué, à juste titre, si nous mettons une telle somme pour le passage de la flamme olympique, alors qu’il y a des besoins plus importants, et d’autres priorités ».
La ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu, a été interrogée au sujet du montant demandé par le COJO lors d’une visite à Montauban lundi 21 février. « C’est un investissement comme un autre qui ne doit pas peser uniquement sur le budget sport de ces collectivités, car les Jeux sont aussi un attrait touristique », a-t-elle estimé. Et elle précise que « ce n’est pas l’État qui demande cet argent, mais le comité d’organisation des Jeux olympiques ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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