Au plus bas depuis 10 ans, le taux de chômage dans le Tarn-et-Garonne est de 9 %, selon la préfecture et Pôle Emploi. Le département bénéficie d’une reprise économique dynamique, mais les services de l’Etat constate que l’inactivité y est encore trop élevée. C’est pourquoi elle rappelle les dispositifs existants, en particulier chez les jeunes et les seniors.
Comme partout en Occitanie, après une crise économique, conséquence de l’épidémie de Covid-19, le département profite aujourd’hui d’une reprise, soutenue notamment par le plan France Relance. En effet, les services de l’État et Pôle emploi font état d’un taux de chômage de 9 % dans le Tarn-et-Garonne. Le plus bas depuis 10 ans. Mais, si les indicateurs semblent favorables, le marché du travail dans le département reste en proie à des difficultés d’ordre structurel et conjoncturel.
« Malgré une évolution positive, le taux d’inactivité reste trop élevé, en particulier chez les jeunes et les seniors. La reprise économique s’accompagne aussi d’une augmentation des tensions sur le marché du travail et de nombreuses entreprises connaissent des difficultés de recrutement, malgré une demande d’emploi importante. Enfin, la réintégration des demandeurs d’emploi de longue durée constitue un défi particulier, avec une population qui peine à bénéficier de la reprise économique », indique-t-on à la préfecture.
Ainsi, les actions de l’État en faveur de l’emploi, à l’échelle départementale, sont multiples et ciblées. D’abord, sur le secteur agricole, où l’emploi des saisonniers sera facilité par le développement des Maisons des saisonniers agricoles. De même, le placement de réfugiés dans le secteur leur ouvrira le marché du travail, tout en permettant aux exploitations de ne pas manquer de main d’œuvre.
Dans un même temps, le plan gouvernemental de réduction des tensions sur le marché de l’emploi sera appliqué dans les arrondissements de Montauban et Castelsarrasin. Il permettra d’identifier les freins au recrutement, propres au territoire, et surtout de les faire sauter.
Enfin, l’État prévoit des actions en faveur des entreprises et des salariés participant au projet industriel d’EDF visant la modernisation de la centrale de Golfech. Mais aussi l’augmentation des financements à destination des organisations œuvrant pour l’insertion par l’emploi. Et l’insertion de clauses sociales dans les marchés publics du Département.
À cela, s’ajoutent les différents dispositifs nationaux comme “1 jeune, 1 solution“, le Contrat Engagement Jeune ou le Plan 10 000 jeunes.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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