Au vu de l’ampleur des dégâts causés par le gel (90 millions d’euros pour le Tarn-et-Garonne), le mois dernier, l’État va déployer un fonds d’urgence pour aider les agriculteurs fragilisés par la catastrophe et accélérer la reconnaissance de calamité agricole.
Les gelées du mois d’avril ont fait près de 90 millions d’euros de dégâts dans les exploitations agricoles, en particulier chez les arboriculteurs et les viticulteurs, du Tarn-et-Garonne. Une situation critique qui a poussé l’État ainsi que l’ensemble des acteurs du secteur agricole à se mobiliser pour mettre en place, le plus rapidement possible, des mesures d’accompagnement.
Une enveloppe exceptionnelle a notamment été débloquée au niveau national afin de soutenir, dans l’urgence, les exploitations les plus durement touchées et les plus fragilisées par cet épisode de gel. Cet aide destinée à soutenir l’activité dans les prochaines semaines et pouvant aller jusqu’à 5000 euros par exploitation, sera octroyée, au cas par cas, sur la base de critères économiques et sociaux.
De même, les services de l’État et les professionnels ont lancé une campagne pour recenser au plus vite les dommages occasionnés sur les cultures. Une première estimation sur l’ensemble du département évalue à 90 millions d’euros le coût des dégâts subis par la filière. Un montant particulièrement élevé qui devrait permettre d’obtenir la reconnaissance de l’état de calamité agricole par les autorités nationales.
« Dès la reconnaissance obtenue, les producteurs de fruits à noyaux ayant subi les pertes les plus importantes pourront bénéficier d’avances sur les indemnisations, sans Bureau de la communication interministérielle attendre la fin des récoltes. La procédure sera accélérée pour l’ensemble des cultures indemnisables », assure la préfecture du Tarn-et-Garonne. De plus, les producteurs devraient alors bénéficier d’un relèvement du taux du plafond d’indemnisation pour leur assurer une meilleure prise en charge des dommages subis.
Par ailleurs, le gouvernement œuvre actuellement pour mettre en place d’autres mesures de soutien. Notamment l’exonération de la taxe sur le foncier non bâti, le report de certaines charges et cotisations sociales ou, encore, l’extension du droit au Prêts garantis par l’État (PGE).
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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