Le parquet général de la cour d’appel de Toulouse ne va pas se pourvoir en cassation après la relaxe de Brigitte Barèges, ancienne maire de Montauban.
Fin de l’histoire. Le parquet général de la cour d’appel de Toulouse ne va pas se pourvoir en cassation après la relaxe de Brigitte Barèges (LR) mardi 14 décembre. Il disposait de cinq jours pour contester la décision de la cour d’appel.
En première instance, en février dernier, elle avait été condamnée à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il lui elle était reproché d’avoir rémunéré un agent municipal avec l’argent de la mairie pour rédiger des articles élogieux à son égard dans un hebdomadaire local intitulé “Le Petit Journal” entre 2012 et 2012.
Obligée de renoncer à ses fonction, elle avait désigné ses remplaçants : Axel de Labriolle, à la tête du conseil municipal, Thierry Deville pour la présidence de la communauté d’agglomération et Marie Claude Berly à la présidence du Sirtomad.
N’ayant plus d’obstacle juridique, Brigitte Barège a bien l’intention de reprendre son fauteuil de maire de Montauban, ville qu’elle a dirigé pendant 20 ans. Après sa relaxe, elle a d’ailleurs organisé une conférence de presse durant laquelle elle s’est mise en scène récupérant symboliquement les clés de la ville à Axel de Labriolle.
Restitution des clefs de la ville de MONTAUBAN pic.twitter.com/YkhxHzogMw
— Brigitte Barèges (@BrigitteBareges) December 14, 2021
Dès ce mercredi 22 décembre, le conseil municipal se réunira à 18h à l’espace Valorem pour permettre à Brigitte Barèges de récupérer sa place de premier magistrat de la ville. Le lendemain, le conseil communautaire en fera de même pour qu’elle reprenne son poste de présidente de l’agglomération du Grand Montauban.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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