Le réseau 5G de l’opérateur de télécommunications Orange remplace peu à peu la 4G à Montauban. Il devrait permettre de rendre les débits internet jusqu’à dix fois plus puissants qu’ils ne le sont aujourd’hui.
Les habitants de Montauban peuvent désormais voir apparaître le symbole “5G” sur leurs écrans de téléphone. Le réseau est déployé dans la ville depuis le début du mois de novembre. À terme, l’opérateur de téléphonie mobile Orange affirme que cette offre rendra les débits internet dix fois supérieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui.
« La 5G permet de répondre à la saturation actuelle du réseau 4G », a déclaré le maire de Montauban Axel de Labriolle aux côtés de Jean-Christophe Arguillère, délégué régional d’Orange, lors d’une présentation de ce nouveau réseau, selon Actu.fr. Le débit décuplé pourrait permettre le développement « de nouveaux usages professionnels comme la télémédecine, les véhicules autonomes, l’automatisation des usines et favorise le développement de la réalité virtuelle dans les loisirs et le tourisme », poursuit l’édile. De surcroît, « la 5G va permettre de rendre Montauban encore plus moderne et améliorer son attractivité », termine-t-il.
L’installation du réseau prend du temps. En effet, ce sont principalement les antennes 4G existantes qui sont utilisées pour déployer le réseau 5G. À Montauban, 99 antennes dédiées à la 4G vont bientôt être transformées en antennes 5G. Six nouveaux émetteurs seront également implantés dans la ville d’ici 2022. Selon le délégué régional du réseau Orange, près de 78 % de la population montalbanaise vont bientôt bénéficier de ce réseau.
La cité d’Ingres devient ainsi la septième grande ville de la région à bénéficier de ce réseau mobile d’Orange, après Toulouse en Haute-Garonne, Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, Montpellier et Béziers dans l’Hérault, puis Nîmes et Alès dans le Gard. En France, seules 670 communes possèdent cette nouvelle technologie. Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, devrait bientôt être équipée.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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