Face à la forte présence de logements vacants dans l’agglomération, la Ville de Montauban met en ligne un questionnaire à destination des propriétaires pour tenter de comprendre pourquoi leurs biens ne sont pas occupés.
Selon les chiffres communiqués par le ministère de la Transition écologique, 2 906 des 29 456 logements du parc privé de Montauban étaient considérés comme “vacants” en janvier 2019. Soit de près de 10%.
Pour tenter de comprendre le phénomène, la Ville de Montauban vient de mettre en ligne un questionnaire à destination des propriétaires concernés. Les interrogations portent notamment sur le nombre de propriétés vacantes de la personne, le type de logement, sa localisation, son année de construction, sa surface, mais surtout, les raisons pour lesquelles ces habitations ne sont pas occupées.
Toutefois, la majorité des questions portent sur les travaux réalisés ou à entreprendre dans ces logements vides. La Ville de Montauban profite de cette occasion pour rappeler que des aides ont été mises en place à destination des propriétaires qui souhaitent rénover ou améliorer leurs biens immobiliers avant de les mettre en vente ou à la location.
Les questions « Connaissez-vous les aides de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (Anah) ? Avez-vous entendu parler du dispositif OPAH-RU d’aide à l’amélioration de l’Habitat sur Montauban ? » sont notamment posées dans le questionnaire.
Ce dispositif est en cours (depuis 2019, ndlr) et durera jusqu’en septembre 2024. Il a pour objectif de lutter contre les logements dégradés et de favoriser l’engagement de travaux sur le gros œuvre, la toiture, la charpente, la mise aux normes de l’installation électrique, gaz, chauffage…, dans le centre-ville de Montauban, mais aussi les quartiers Villenouvelle et Villebourbon.
Entre autres, l’ANAH propose des subventions de 25 à 50 % du montant hors taxes (plafonné à 50 000 euros) des travaux. La communauté d’agglomération du Grand Montauban propose également une prime (montant non indiqué) pour lutter contre la vacances des logements sur le territoire.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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