La communauté d’agglomération Grand Montauban veut limiter le nombre de mégots de cigarettes jetés dans les rues des onze communes de son territoire.
La chasse est ouverte. La communauté d’agglomération Grand Montauban veut limiter le nombre de mégots de cigarettes jeté dans les rues des onze communes de son territoire. C’est pourquoi, plusieurs initiatives seront mises en place avec l’éco-organisme Alcome.
Alcome est une structure émanant directement de l’industrie du tabac. Elle est agréée pour six ans par le ministère de la Transition écologique afin de participer au financement et à la mise en place d’une filière de récupération des mégots, selon le principe de pollueur-payeur.
« L’éco-organisme versera donc une contribution financière au Grand Montauban compétent pour l’entretien et le nettoyage de la voirie de son territoire. Le contrat prévoit également la mise à disposition par Alcome de cendriers de rue, l’enlèvement et le traitement des mégots collectés dans ces cendriers, ainsi que la distribution gratuite de cendriers de poche réutilisables (dans la limite de 50 cendriers pour 1 000 habitants) », selon la collectivité, dans un communiqué.
Les mégots jetés dans la rue sont un problème. « Chaque année en France, 64 milliards de cigarettes sont consommées. Or 12 % d’entre-elles, soit 7,7 milliards de mégots, ne finissent pas écrasées dans un cendrier, mais sont tout bonnement jetées au sol dans l’espace public ou dans le réseau d’eaux pluviales via les bouches se situant sur les routes », indique la collectivité. Ce geste a un impact sur l’environnement dont l’eau des rivières est polluée à long terme par ces déchets chargés de plomb, goudron et autres substances toxiques.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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