Une manifestation est prévue ce mardi 18 octobre à Montauban suite à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs syndicats la semaine dernière, dont la CGT, FO et le SNES-FSU, pour réclamer des augmentations de salaire et défendre le droit de grève.
Une nouvelle journée de grève interprofessionnelle se déroule ce mardi 18 octobre à Montauban, comme dans l’ensemble du territoire national, suite à l’appel à la mobilisation lancé la semaine dernière par quatre syndicats, Confédération générale du travail (CGT), Force ouvrière (FO), l’Union syndicale Solidaires, et la Fédération syndicale unitaire (FSU).
L’objectif ? Réclamer des hausses de salaires pour faire face à l’inflation, pointer du doigt les “superprofits” des multinationales, exiger une “plus juste” répartition des richesses, puis apporter un soutien aux salariés de TotalEnergies et ExxonMobil (Esso).
Une manifestation est prévue ce mardi 18 octobre à Montauban. Le rendez-vous est donné à 11 heures devant les portes de la préfecture du chef-lieu du Tarn-et-Garonne. Le cortège devrait ensuite prendre la direction Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Par ailleurs, une autre mobilisation est prévue dans la semaine, jeudi 20 octobre, devant le tribunal de Montauban, informe la branche départementale de la CGT.
À Montauban aujourd’hui, aucune école ne sera fermée. Deux fonctionneront en service minimum d’accueil dans le premier degré, avec seulement entre 10 et 20 % d’enseignants grévistes, selon les informations du SNUipp-FSU 82 rapportées par la Dépêche du Midi. D’après le syndicat, l’appel tardif à la grève, lancé par les syndicats au niveau national il y a quelques jours, n’a pas permis une mobilisation massive des professeurs.
Mais les revendications sont quand même claires : le SNUipp-FSU réclame une « augmentation immédiate de 300 euros net pour toutes et tous » et l’abandon de la réforme des retraites. « Pour financer le service public et permettre la réussite et le bien-être des élèves, il faut prendre l’argent où il est, sur les profits, et non sur les salaires et les retraites », ajoute le syndicat.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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