Le fléau des piqûres en boîte de nuit a provoqué un mouvement de panique dans un club de Montauban dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 avril.
Un vent de panique dans le monde de la nuit avec le fléau des piqûres en boîte de nuit. Depuis quelques semaines, plusieurs plaintes d’hommes et de femmes ont été déposées à ce sujet dans plusieurs villes du pays, comme Toulouse, Béziers, ou Rennes.
Les fêtards racontent avoir été victimes de malaises après une soirée dans un bar ou une boîte de nuit. Des effets proches du GHB, « la drogue du violeur ». Mais aucune analyse toxicologique ne révèle le produit injecté. Et aucun suspect n’est interpellé.
Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée à Montauban, ni même du Tarn-et-Garonne, après des piqûres en boîte de nuit. Mais une psychose s’empare des fêtards. Un mouvement de foule aurait pu virer au drame dans un club montalbanais dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 avril.
Ce soir-là, le cri d’un jeune homme a entraîné un vent de panique parmi les quelque six cents clubers venus s’amuser. « Il y a eu un mouvement de foule d’une cinquantaine de personnes provoquant le malaise de deux jeunes femmes », confirme le gérant de cet établissement de nuit, très agacé par cette affaire, dans les colonnes de La Dépêche du Midi.
Plusieurs personnes auraient été piquées ce soir-là, dont une adolescente de 17 ans et le jeune homme qui a crié. Mais aucune plainte n’a été déposée et aucune enquête n’est ouverte. De son côté, le gérant de la discothèque envisage de déposer une plainte pour diffamation : « c’est scandaleux, ce client, je l’ai vu, il m’a montré une croûte à son bras datant de quinze jours, il était hilare de sa blague ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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