Les élus départementaux du Tarn-et-Garonne ont voté en faveur d’un engagement financier dans le déploiement de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Toulouse et Bordeaux.
Les élus départementaux du Tarn-et-Garonne, réunis en séance plénière ce mardi 14 décembre, ont voté en faveur d’un engagement financier dans le cadre du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) qui prévoit le déploiement de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Toulouse et Bordeaux.
Pour les élus, ce financement représente une nouvelle occasion « de réaffirmer la farouche volonté de voir aboutir ce projet qui mettra Toulouse à trois heures de Paris à l’horizon 2032 ». Il y est également prévu d’implanter une gare à Bressols, près de Montauban.
Pour rappel, l’État s’est engagé à verser 4,1 milliards d’euros pour concrétiser la LGV, soit 40 % de la facture totale. De son côté, l’Union européenne contribuera à hauteur de 20 %. Le reste est à la charge des collectivités
Le Tarn-et-Garonne aurait donc choisi de participer à hauteur de 2,83 % de la quote-part supportée par les collectivités locales. Cela représente « un total de 82,9 millions d’euros (2,07 millions par an) pour la première phase », indique le Département. Puis la participation s’élèvera à 0,19 % de la même quote-part durant la seconde phase de l’opération, « soit 2 millions d’euros par an pour un effort budgétaire total de 50 000 euros », terminent les élus.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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