Le Conseil départemental de Tarn-et-Garonne applique une « politique active » de contrôle des allocataires du RSA. En 2019, plus d’un quart d’entre eux ont été entendus par les services sociaux.
En tant que chef de file des politiques sociales, le Conseil départemental de Tarn-et-Garonne finance le Revenu de Solidarité Active (RSA) et organise le dispositif d’insertion de ses bénéficiaires. Dans son bilan annuel, la collectivité se félicite d’une « politique active de contrôle afin que les allocations ne soient versées qu’à ceux qui doivent en être les bénéficiaires, dans les conditions définies par la loi ». En plus des contrôles liés aux allocations, le Conseil départemental s’assure également du respect des devoirs d’insertion auxquels sont soumis les bénéficiaires. Et tous les mois, cinq équipes pluridisciplinaires, présidées par des élus du département, « convoquent les bénéficiaires qui ne respectent pas ces devoirs ou qui ne se donnent pas tous les moyens pour y parvenir », lit-on dans le magazine du Tarn-et-Garonne.
Ainsi, en 2019, 1653 personnes, soit 27% de la totalité des bénéficiaires du RSA de Tarn-et-Garonne ont été entendues en débat contradictoire, une augmentation de plus de 20% par rapport à 2018. 911 bénéficiaires, soit près des deux tiers des personnes convoquées ont fait l’objet d’une réduction de 50% à 100% du montant de leur allocation « en lien direct avec un manque d’implication dans la volonté de s’insérer », indique la collectivité. Parmi elles, 360 personnes ont été radiées.
Source : ledepartement.fr
Philippe Salvador
Philippe Salvador a été reporter radio pendant quinze ans, à Toulouse et à Paris, pour Sud Radio, Radio France, RTL, RMC et BFM Business. Après avoir été correspondant de BFMTV à Marseille, il est revenu à Toulouse pour cofonder le magazine Boudu.
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