Au vu du manque de pluie durant le dernier mois, la préfecture du Tarn-et-Garonne vient de prendre un arrêté de restriction d’eau. Voici les nouvelles règles à respecter dans le département durant tout l’été.
Depuis ce samedi 4 juin, le Tarn-et-Garonne est entré en période de restriction d’eau. En effet, l’absence de pluie constatée depuis plus d’un mois dans certains secteurs du département a engendré la baisse notable du débit des cours d’eau. Ainsi, la préfecture vient d’annoncer la limitation des prélèvements d’eau du milieu naturel dans des zones délimitées et pour des usages particuliers. Des contraintes qui resteront en vigueur durant tout l’été, au minimum.
L’arrêté préfectoral visant à limiter les prélèvements d’eau concerne aussi bien les agriculteurs que les particuliers et les collectivités. Ainsi, l’irrigation agricole est désormais interdite deux jours par semaine sur le bassin de la Lère, le bassin de la Lupte-Lendou, le bassin de la Séoune et les petits affluents du Tarn. Dans ces mêmes secteurs, l’arrosage des potagers et des serres est également proscrit tous les jours de midi à 20h. De même que l’irrigation des terrains de sport, des pelouses et des espaces verts, de 8h à 20h. Dans une optique similaire, le remplissage des plans d’eau d’agrément, des piscines (pour lesquelles une remise à niveau quotidienne est acceptée), le lavage des véhicules, des toitures, des bâtiments est totalement interdit. À noter, que es riverains effectuant des prélèvements sur la Garonne et Canal, le Tarn, l’Aveyron, la Gimone et l’Arrats ne sont pas concernés par ces restrictions, car ces cours sont réalimentés.
Si la situation de certaines communes s’avère plus inquiétante que les premiers constats, les maires pourront prendre des arrêtés complémentaires pour contraindre plus encore les prélèvements d’eau. Les riverains ne s’y soumettant pas risquent une amende de 1 500 euros.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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