Plusieurs centaines de licenciements sont annoncés par Scopelec, un sous-traitant d’Orange dans le Tarn. La société est en difficulté depuis la perte d’un contrat avec l’opérateur.
Un plan de sauvegarde prévoyant le licenciement de « plusieurs centaines de salariés » est annoncé par Scopelec, un sous-traitant d’Orange basé dans le Tarn. La société connait d’importantes difficultés depuis la perte d’un gros contrat avec l’opérateur historique.
Scopelec, la plus grande société coopérative de France, assurait la pose de la fibre optique et l’entretien du réseau cuivré pour Orange. Le contrat avec l’opérateur, qui s’est terminé au mois de mars, représentait 40 % du chiffre d’affaires de l’entreprise qui s’élève à 464 millions d’euros, selon la déclaration de performance extre-financière de 2020.
Les licenciements pourraient concerner entre 500 et 550 personnes, selon l’AFP. Ils s’ajouteront aux plus de mille départs déjà enregistrés depuis le début des difficultés de Scopelec à la fin de l’année 2021. Il s’agit de départs volontaires et de salariés repris par d’autres sociétés du secteur. Avant ses difficultés, le groupe Scopelec employait plus de 3 800 personnes dans toute la France, dont 80 % en mobilité.
C’est à la mi-novembre que Socpelec a été informé de la perte du contrat. L’entreprise estime que rien ne lui permettait de prévoir une telle issue. Elle n’a donc pas eu le temps de se préparer. Récemment, la direction a condamné « l’absence de médiation efficace de l’État, assumant ostensiblement une prise de position partiale pour la défense des intérêts d’Orange ». Le groupe a donc présenté au tribunal de commerce de Lyon les grands axes de son projet de plan de sauvegarde le 30 juin. Il doit encore être validé
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires