Ce mercredi 26 mars, le préfet de la Haute-Garonne a assuré qu’aucune ouverture de carrière n’a été nécessaire » pour le chantier de l’A69 » En effet, la préfecture a pris la parole afin de clarifier certains propos de Martial Gerlinger, directeur général de la société concessionnaire Atosca, sur la gestion des ressources et le respect des engagements environnementaux pris concernant le chantier de l’autoroute entre Castres et Toulouse. Cette intervention est une réponse à la députée de la 9e circonscription de la Haute-Garonne, Christine Arrighi, qui a annoncé saisir la justice pour de supposés faux témoignages du concessionnaire.
Face aux accusations de la députée de la 9e circonscription de la Haute-Garonne, Christine Arrighi, concernant de supposés « faux témoignages sous serment » de Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca, sur l’approvisionnement en matériaux de l’autoroute A69, la préfecture de la Haute-Garonne a tenu à apporter des précisions.
Dans un communiqué publié ce mercredi 26 mars, la préfecture de la Haute-Garonne rappelle que l’évaluation initiale des besoins en matériaux pour les terrassements des autoroutes A69 et A680 s’élevait à 2,6 millions de tonnes en 2016. Cette estimation a été révisée à la baisse en 2022. « Le travail d’optimisation du profil en long effectué par Atosca a permis d’aboutir à l’équilibre des mouvements de terre (autant de déblais que de remblais), entraînant un besoin nul de matériaux pour les remblais de l’A69 », explique la préfecture.
Toutefois, des besoins subsistent pour les ouvrages d’art et les chaussées, évalués à 1 million de tonnes pour l’A69 et 0,9 million de tonnes pour l’A680. « Les besoins seront assurés par des carrières existantes », précise la préfecture, affirmant « qu’aucune ouverture de carrière n’a été nécessaire le long du tracé ».
Concernant la transparence du projet, le préfet Pierre-André Durand se félicite « de l’important travail d’optimisation des mouvements de terre opéré par les concessionnaires », qui « va dans le sens de la maîtrise des impacts environnementaux, conformément au code de l’environnement ». Toujours est-il que le chantier est pour l’heure à l’arrêt après la décision du tribunal administratif de Toulouse d’annuler l’autorisation environnementale en février dernier. Reprendra-t-il un jour ? Seule la décision en appel nous le dira…
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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