Les communes de l’Ouest du Gard sont placées en zone réglementée pour faire face à la progression de la maladie hémorragique épizootique des ruminants. Des mesures de restriction de mouvement des animaux sont imposées.
Face à la progression de la maladie hémorragique épizootique (MHE), qui affecte les ruminants du Sud-Ouest et de l’Est de la France, la préfecture du Gard prend des mesures de précaution. Elle place en zone réglementée les communes situées à moins de 150 kilomètres des élevages infectés, le plus proche se trouvant dans le Tarn.
La MHE est une maladie émergente, dont les premiers cas en France ont été détectés en septembre 2023. Elle se manifeste par des symptômes similaires à ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), déjà présente sur le territoire national et dans le Gard. Les animaux les plus touchés sont les bovins et les cervidés, tandis que les ovins et les caprins sont peu sensibles.
Le taux de mortalité de la MHE est relativement faible. Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie, le traitement des animaux est donc uniquement symptomatique. La maladie est transmise par des moucherons piqueurs et n’est pas transmissible à l’homme.
Pour limiter la diffusion de la maladie hémorragique épizootique dans le Gard, des mesures de surveillance et de prévention sont mises en place. L’arrêté préfectoral du 23 octobre 2023 impose des restrictions de mouvement des ruminants pour les 206 communes à l’Ouest du département, placées en zone réglementée. Mais ma situation est fortement évolutive avec l’expansion rapide de la maladie. La zone réglementée est donc amenée à s’étendre.
Les bovins, ovins, caprins ou cervidés ne peuvent pas sortir de la zone réglementée sans test négatif et désinsectisation. Le retour d’estive et l’envoi d’animaux à l’abattoir restent possibles sans dépistage préalable, sous réserve de désinsectisation avant le départ. Les élevages sont dépistés et les animaux malades sont isolés.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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