28 Avril 2025
28 Avril 2025
Ça bouge sur le chantier de l’A69. Une vidéo intrigante a été diffusée sur les réseaux sociaux le 24 avril par le collectif “La voie est libre”. Les images montrent des éléments de ponts déposés sur le chantier. Problème, ce dernier est censé être à l’arrêt depuis la décision de justice du tribunal administratif.
Du mouvement sur un chantier à l’arrêt depuis deux mois, suite à une décision de justice. Le 24 avril, le collectif “La voie est libre” (LVEL) a publié sur ses réseaux sociaux une vidéo qui a surpris les internautes. Les images montrent des éléments de ponts préfabriqués, entreposés sur le chantier de l’A69, près de Montcarbier dans le Tarn.
Selon le collectif, les éléments en question ont été déposés entre le 22 et le 24 avril par l’entreprise Atosca, concessionnaire de l’autoroute entre Toulouse et Castres. « Ces livraisons envoient un message très flou. Pourquoi les institutions laissent-elles passer ces livraisons ? » dénonce un porte-parole de LVEL. « C’est un scandale absolu. La justice a décidé l’arrêt du chantier. Les seules activités prévues relèvent de la mise en sécurité. C’est une honte ! »
Contacté, Atosca, en charge des travaux, dit « être dans son bon droit » en effectuant ces livraisons. Une porte-parole de l’entreprise explique : « Ces éléments sont préfabriqués dans les usines de nos fournisseurs et ont été commandés avant l’arrêt du chantier de l’A69. Il fallait que ces ouvrages soient livrés car notre fournisseur avait besoin de place sur son site. Nous n’avons en aucun cas repris les travaux. Ces mouvements ont été faits sur un chantier qui nous appartient et dans le respect de la loi. Pour le reste, nous laissons la justice faire son travail. »
Un dossier entre les mains des juges, mais aussi des législateurs. Le 15 mai prochain, le Sénat doit ainsi examiner une proposition de loi déposée par des parlementaires tarnais visant à valider le projet et donc à reprendre les travaux.
Enzo Chatel
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