Le collectif “La Voie est Libre”, opposé à l’A69, attend avec impatience un moratoire concernant ce projet autoroutier. Il a dans ses cartons un vaste plan de renaturation, avec la plantation de 50.000 arbres financée, en alternative à la nouvelle autoroute.
Le collectif “La Voie est Libre”, farouchement opposé à la construction de l’autoroute A69, se prépare à un moratoire concernant ce projet controversé. Il s’agit là d’une promesse de campagne du Nouveau Front populaire, qui est arrivé en tête aux dernières élections législatives sans obtenir de majorité.
Problème : les membres de la coalition formée après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ne sont pas complètement d’accord sur la feuille de route à tenir. Surtout, ils se déchirent sur la proposition d’un nom pour occuper le poste de premier ministre.
En attendant un alignement des planètes, les opposants au projet autoroutiers s’organisent. « Le moratoire qui sera prononcé sur l’A69 donnera le feu vert à un vaste plan de renaturation des abords de la route nationale 126 et des routes d’accès aux villages », annonce le collectif La voie est libre.
Cinquante-mille arbres devraient être plantés dès cet hiver grâce à un partenariat avec Ecosia, un moteur de recherche éco-responsable. Aussi, « en partenariat avec des pépinières et associations locales spécialisées, les agriculteurs volontaires situés sur le futur “Corridor 126” pourront bénéficier d’un accompagnement et de financement pour la conversion agroécologique de leurs parcelles », fait savoir le collectif.
Ces annonces devraient voir le jour sous l’égide du projet “Une autre voie”. En opposition directe à l’A69 et ses implications financières et environnementales controversées, il se positionne comme une alternative durable.
Ce projet prévoit non seulement l’amélioration de la route nationale 126 avec des aménagements favorisant les modes de transport intermodaux, mais aussi la création d’une véloroute nationale reliant Castres à Verfeil. Cette initiative vise à stimuler le développement économique local tout en favorisant une mobilité douce et respectueuse de l’environnement.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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Commentaires
Kerninon le 23/02/2025 à 09:35
C'est voté
Les recours terminés
Les travaux avancent.
Alors ça suffit ce cirque rétrograde.
GUY BOUSQUET le 23/02/2025 à 20:26
Dans le sud du Tarn ce n est pas des plantations que nous avons besoin c est de l emplois et de la sécurité. Que les bobos citadins s occupe des grandes agglomération ou il y a fort à faire.