12 Mars 2025
12 Mars 2025
Face à la contestation des riverains, la préfecture du Tarn affirme que la qualité de l’air autour d’une usine de goudron à Terre-de-Bancalié est conforme aux normes sanitaires.
La qualité de l’air sur la commune de Terre-de-Bancalié, où est implantée une centrale d’enrobage exploitée par la société Tarn Enrobés, est conforme à la réglementation en vigueur, selon la préfecture du Tarn. Celle-ci réagit, ce mercredi 6 décembre, aux mesures de la qualité de l’air en particules fines (PM10) effectuées par un collectif d’opposants à l’usine, Stop enrobés 81, avec un capteur d’air “citoyen”.
Ces mesures, réalisées le 27 septembre à proximité de l’école de Lafenasse, ont été distribuées lors d’une réunion en préfecture le 15 novembre. Parmi les présents : des élus locaux, des représentants de la société Tarn Enrobés et du collectif Stop enrobés 81. Le collectif craint « une contamination durable [du] territoire par des hydrocarbures cancérigènes dans un rayon de 20 km » et demande la fermeture de l’usine.
La préfecture a fait analyser ces résultats par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) et l’observatoire de la qualité de l’air en région Occitanie (Atmo Occitanie). Ils confirment que « la moyenne sur la journée du 27 septembre est nettement inférieure à tous les seuils réglementaires en vigueur relatifs à la protection de la santé ». Les données ont également été comparées avec celles enregistrées par la station de mesures d’Albi-Delmas, située en environnement de fond urbain. « Les résultats issus du capteur citoyen sur Lafenasse sont du même ordre de grandeur que ceux mesurés par l’analyseur urbain albigeois », indique la préfecture.
Lors de la réunion du 15 novembre, le préfet du Tarn, Michel Vilbois, a proposé une série de mesures pour renforcer le contrôle de l’activité de la centrale d’enrobage et ainsi répondre aux inquiétudes des riverains. Parmi ces mesures figurent la mesure des rejets atmosphériques, l’identification des substances odorantes en sortie de cheminée, ainsi que l’élaboration d’un plan de surveillance sur les enjeux sanitaires et sur les nuisances olfactives.
À lire aussi sur le même sujet :
Commentaires