12 Avril 2025
12 Avril 2025
Ce samedi 12 avril à Lavaur, lors d’une vente aux enchères organisée par T.G.G.V Enchères, une Fiat 509 noire de 1933, identique à celle du personnage de Franquin, Gaston Lagaffe, sera proposée au public. Un lot à la fois insolite et chargé de nostalgie, estimé entre 3 000 et 6 000 euros.
C’est une silhouette culte de la bande dessinée franco-belge qui s’apprête à changer de mains. Il existe des ventes aux enchères aux lots insolites. Parmi les jukebox, jouets anciens et voitures de collection présentés ce samedi 12 avril à la vente aux enchères à Lavaur, un véhicule attire particulièrement l’attention. Il s’agit du lot 8 : une Fiat 509 Berline, modèle emblématique apparu dans les aventures de Gaston Lagaffe dès 1964. Ce modèle rare, conservé dans son jus, figure parmi les curiosités de la vente. Mise à prix : 1 800 euros. Si son moteur 990 cm³ et sa boîte à trois rapports ne promettent pas des performances fulgurantes, son capital sympathie, lui, est intact.
Les organisateurs de l’événement, T.G.G.V Enchères, raconte alors son histoire. Présentée pour la première fois au Salon de l’automobile de Milan en 1925, la Fiat 509 a marqué l’histoire comme la première voiture de petite cylindrée produite à grande échelle par Fiat. Celle mise aux enchères, datée de 1933, n’est autre que le modèle qui a inspiré Franquin pour son célèbre héros gaffeur. L’auteur belge expliquait alors « Juste après la guerre, un de mes copains avait acheté une FIAT 509 à un escroc. L’huile fuyait de partout. Je l’ai reconstituée de mémoire. »
Conservée dans un état dit de « sortie de grange », la voiture nécessite un remorquage à l’enlèvement. Elle est vendue sans garantie, avec une carte grise au nom de l’ancien propriétaire et les documents permettant à l’acquéreur d’effectuer ses démarches. T.G.G.V Enchères précise que le changement de carte grise reste à la charge de l’acheteur et que la responsabilité de la maison de vente ne saurait être engagée en cas de refus administratif.
Pour les passionnés, collectionneurs ou simples curieux, c’est l’occasion rare de repartir avec un morceau de patrimoine automobile… et de bande dessinée.
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