La fin d’année approche. Alors, le Journal Toulousain vous propose un Top 10 des informations qui ont marqué, dans nos colonnes, l’actualité 2021 en Occitanie. Covid-19, rencontre avec l’ours, relaxe de Brigitte Barèges, boom des prix de l’immobilier, Ligue 2 pour le TFC, fermeture de Mix’Art Myrys, coup de gueule des restaurateurs à Toulouse… Les voici.
L’épidémie de Covid-19 et les mesures annoncées par le gouvernement peuvent être considérées comme LE feuilleton de l’année 2021. Vous avez été nombreux à suivre, semaine par semaine, les nouvelles annonces, les rebondissements, la baisse ou la hausse des contaminations, l’ouverture ou la fermeture des centres de vaccination et, plus globalement, l’avancée de cette pandémie.
Le sujet le plus consulté : Où se trouvent les centres de vaccination à Toulouse et en Haute-Garonne ? À l’heure du lancement de la campagne de vaccination, en janvier dernier. Sur le podium également : la liste des commerces restés ouverts durant le troisième confinement qui s’est déroulé du 3 avril au 3 mai dernier. Et enfin, la dégradation de la situation épidémique dans le Tarn durant la même période.
Que faire en cas de rencontre avec un ours ? Même si dans 80 % des cas l’animal prend la fuite et que le reste du temps, il reste indifférent à votre présence, les trois pour cent de femelles qui se montrent agressives pour protéger leurs petits effraient.
La réponse ? Garder ses distances. Et si vous êtes trop proches de lui, s’éloigner doucement en évitant les gestes brusques. À la poubelle donc, le conseil d’écarter les bras et les jambes pour tenter de l’effrayer.
Le marché de l’immobilier fait partie des secteurs qui ont particulièrement bien résisté à la crise sanitaire cette année. La chambre interdépartementale des notaires de l’Ariège, de la Haute-Garonne, du Tarn et du Tarn-et-Garonne a pu constater un important volume de ventes durant 2020, mais aussi une forte augmentation des prix. En réalité, l’épidémie de Covid-19 aurait provoqué un véritable boom en province. Ainsi, à Montauban comme à Toulouse, par exemple, le prix médian du mètre carré pour un appartement ancien a augmenté de 9,1%. Sur l’ensemble de l’Occitanie, cette hausse s’élevait à 5,8 %.
Ce prix est décerné aux patrons de bars et de restaurants à Toulouse qui refusaient cet été de se « comporter comme la Gestapo » avec leurs clients en les obligeant à montrer un passe sanitaire valide, après l’annonce faite par Emmanuel Macron le 12 juillet dernier. « Je ne suis pas flic. Ce n’est pas mon métier de contrôler la vie des gens et je n’ai pas envie de le faire. Et, surtout, je refuse de faire de la discrimination », témoignait Adrien Cervoni, cogérant du Racine café à Toulouse, dans nos colonnes. Par ailleurs, cette nouvelle contrainte représentait un poids, encore un peu plus lourd, qui allait peser sur ce secteur déjà durement touché depuis le début de l’épidémie.
Encore candidate à l’investiture Les Républicains (LR) pour l’élection présidentielle, Valérie Pécresse a évoqué, au cours d’un débat, la possibilité de faire appel à l’armée pour sécuriser les Quartiers de reconquête républicaine, en citant en premier lieu celui du Mirail, à Toulouse. Une annonce qui n’a pas du tout plu aux élus du groupe d’opposition Alternative pour une métropole citoyenne (AMC), qui se sont dits « stupéfaits » de cette « stigmatisation » du quartier, jugée « caricaturale et dégradante ». Ainsi, le groupe avait demandé au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc et à la majorité de « se désolidariser des propos de cette candidate ».
Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, encore vive chez tous les violets : cette année, le TFC a manqué son ascension vers la division supérieure. Les Toulousains ont d’abord essuyé une défaite contre Nantes le 24 mai dernier lors du premier match barrage. Une semaine plus tard, malgré une victoire au match retour, le score (1 – 0) n’a pas été suffisant.
Le TFC est donc resté en Ligue 2. Une nouvelle qui a provoqué la colère du président de Toulouse Damien Comolli. Puis, quelques jours plus tard, l’entraîneur Patrice Garande et son adjoint Jean-Marie Huriez ont été licenciés par la direction.
Quelques mois après le début de la compagne de vaccination, le Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Toulouse a annoncé avoir enregistré cinq fois plus de signalements d’effets indésirables qu’en temps normal. Soit 4 000 déclarations durant les quatre premiers mois de 2021, alors qu’il enregistre habituellement 2 100 signalements par an.
Une question s’est donc posée : la hausse des signalements est-elle liée à l’ampleur inédite de la vaccination ou est-elle propre à la vaccination contre la Covid-19 ?
En janvier dernier, après la visite de la direction de la sécurité civile et des risques majeurs de Toulouse, la soixantaine d’artistes du collectif Mix’Art Myrys a apprit la fermeture administrative de leur local, situé rue Ferdinand Lassale. Cette décision a fait suite au constat, par les experts, qu’il « était dangereux tant au quotidien pour les membres du collectif installés dans les locaux, que pour le public accueilli lors de spectacles (…) et pour les pompiers en cas de sinistre ».
Joël Lecussan, coordinateur de Mix’Art Myrys, avait, à ce moment, fait le lien avec différents « foyers de résistance » toulousains, citant la récente démolition de la guinguette Bleu-Bleu, l’expulsion imminente du Groupe Merci du pavillon Mazar ou celle du Dal 31 et de la fondation Abbé Pierre de leur local de l’hôpital La Grave.
La maire de Montauban Brigitte Barèges avait été condamnée par le tribunal correctionnel de Toulouse en février dernier à cinq ans d’inéligibilité, deux ans de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour détournement de fonds publics, la privant de son mandat. Elle était alors accusée d’avoir utilisé de l’argent de la mairie pour rémunérer un agent municipal chargé de rédiger des articles élogieux à son égard dans un journal local.
Après avoir fait appel, Brigitte Barèges a été jugée une seconde fois à la fin du mois d’octobre et finalement été relaxée. De quoi relancer le feuilleton politique au sein de sa majorité.
Le Journal Toulousain traite l’actualité département par département, dans toute la région Occitanie. Cette année, au-delà de Toulouse et la Haute-Garonne, c’est la catégorie Tarn-et-Garonne qui a été le plus consultée dans nos actualités départementales avec notamment (comme dans toute la région) le suivi de l’épidémie de la Covid-19 et l’évolution des mesures de protection. Pour l’anecdote, c’est l’expérience menée sur le rond-point de Paris à Montauban durant près de trois mois qui a battu les records d’audience sur nos sujets départementaux.
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