Une enquête menée par MyTraffic et l’ l‘Institut des hautes études des métropoles place l’artère toulousaine juste derrière la rue Sainte-Catherine de Bordeaux.
214.000 passages par hectare. C’est la fréquentation à Toulouse, de la rue d’Alsace-Lorraine chaque mois durant l’année 20211 selon le bureau d’études Mytraffic et l’Institut des hautes études des métropoles (IHEDM). Une affluence qui a contribué à permettre à Toulouse décroche la deuxième place de la rue la plus fréquentée et la plus attractive de France, derrière Bordeaux et sa rue Sainte-Catherine.
Le palmarès, dévoilé ce jeudi 19 mai, liste les dix quartiers les plus fréquentés des métropoles françaises. Plusieurs indicateurs ont retenu l’attention des enquêteurs. Pour eux, Toulouse est « une ville récemment rénovée. Entre 2010 et 2012, la coupure urbaine que représentait la rue d’Alsace-Lorraine a été requalifiée pour en faire un lieu de déambulation apaisé. Les trottoirs aussi bien que les voitures ont été supprimés de la rue, désormais intégralement piétonne ».
L’autre critère qui a permis à la rue d’Alsace-Lorraine de se classer à la deuxième place est son « offre commerciale diversifiée et dense. La rue accueille aussi bien les indépendants, textiles surtout, que les enseignes de “mass-market” qui jouent leur rôle de locomotives économiques. Et les bars-restaurants qui attirent facilement les locaux comme les touristes. Seuls absents à l’appel : les services », poursuit le rapport de Mytraffic et de l’IHEDM.
Le troisième point pris en compte est la pérennisation des terrasses autorisées pendant la crise sanitaire : « Sur 450 terrasses installées pendant la pandémie de Covid-19, 180 ont été pérennisées, soit près de 30%. Les autres n’ont d’ailleurs été retirées que le 1er avril 2022″, indiquent les enquêteurs dans l’étude.
Enfin, le dernier argument est la mobilité. « Autour du boulevard commerçant, les flux piétons, automobiles et de transports en commun sont intenses. La station de métro Capitole et plusieurs lignes de bus desservent la rue ». Olivier Arsac, adjoint en charge des commerces à la mairie de Toulouse, questionné dans le cadre de cette étude, indique que « tout est favorable au déversement d’importants flux dans la rue d’Alsace-Lorraine. C’est un peu notre rue Sainte-Catherine à nous ».
Liliana Brel
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires