Le restaurant L’Entrecôte est une institution à Toulouse. Soixante ans après son ouverture, la demande pour avoir une table ne désemplit pas.
C’est un établissement qui ne propose ni la vente à emporter, ni la livraison, malgré l’explosion du « click and collect » depuis le premier confinement. Et pour cause. Le restaurant L’Entrecôte, situé sur le boulevard de Strasbourg, en plein cœur de Toulouse, a déjà beaucoup à faire avec la clientèle à table. Il y a systématiquement la queue à l’entrée.
En l’espace de soixante ans, l’établissement ouvert en 1962 est devenu une véritable institution dans la Ville rose. C’est un point de passage presque obligatoire. « Je connais cette enseigne depuis mes années étudiantes il y a déjà plus de vingt ans », écrit Émilie dans un commentaire posté sur la page de l’Entrecôte sur un site de cartographie Le restaurant y est noté 4,3 sur 5.
Depuis son ouverture, la carte de cet établissement repose sur une formule unique : faux-filet et frites à volonté. Le tout avec une sauce secrète, un des piliers du succès, comme pour la formule confidentielle du Coca-Cola.
« On aime bien jouer sur cette recette mystère. Les ingrédients de notre fameuse sauce, il n’y a que mon grand-père, mon cousin, mes frères, ma mère et moi-même qui les connaissons » s’amuse Thomas de Roaldes, le petit-fils du fondateur et aujourd’hui directeur général de l’Entrecôte, dans les colonnes de France 3.
Et la formule fonctionne. La famille à la tête de L’Entrecôte a décliné sa recette à Bordeaux en 1965, puis à Nantes en 1978, à Montpellier en 1989, et à Lyon en 1999. L’enseigne se déploie même à Barcelone en 2019. « On a beaucoup de demandes de franchise, quasiment hebdomadairement, mais on veut éviter de se développer de manière irréfléchie pour garder résolument les valeurs familiales », raconte Thomas de Roaldes sur France Bleu.
Dans la Ville rose, l’établissement écoule une tonne de viande chaque semaine et 2,8 tonnes de pommes de terre pour servir quelque 250 000 clients par an.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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