La société spécialisée dans la conception de navettes autonomes EasyMile, basée à Toulouse, vient de signer un important contrat avec un site touristique belge. Celui-ci prévoit l’exportation de cinq navettes sans conducteur qui fonctionneront toute la journée pour parcourir une distance de 2,5 kilomètres.
EasyMile, société spécialisée dans le développement de moyens de transports autonomes basée à Toulouse, vient de signer un important contrat avec le site touristique de Terhills, situé au Nord-Est de la Belgique. La transaction, d’une valeur de 4 millions d’euros, comprend l’exportation de cinq navettes sans conducteur qui fonctionneront sept jours sur sept, sur les allées du complexe hôtelier, comme du parc naturel. L’objectif est de remplacer l’actuel bus électrique, « qui n’est plus assez utilisé » et dont la fréquence de passage est trop basse, souligne EasyMile.
Pour rappel, EasyMile expérimente la circulation de navettes autonomes entre l’Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole (IUTC – Oncopole) et son parking réservé aux patients depuis le début de l’année.
Les navettes de la société toulousaine EasyMile effectueront un circuit de 2,5 kilomètres pour relier les attractions de l’hôtel Terhills au Terhills Resort en passant par un (futur) pont piéton et cyclable qui sera construit sur un grand lac. Les véhicules fonctionneront environ huit heures par jour, « avec un temps d’attente maximum de dix minutes pour les passagers aux différents arrêts », explique EasyMile. Chaque arrêt pourra d’ailleurs être desservi toutes les quatre minutes aux moments de la journée où la fréquentation est la plus importante. L’expérimentation devrait durer jusqu’à l’été 2023. Si elle s’avère concluante, le système restera identique sur une période de dix ans.
Le complexe de Terhills est situé sur un ancien site minier de 365 hectares, en bordure d’un parc national. Il comprend aujourd’hui un village vacances Center Parcs, qui utilise déjà des bateaux, vélos, escaliers et voiturettes de golf électriques pour assurer le transport de près d’un million de visiteurs chaque année.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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