10 Mars 2025
10 Mars 2025
La collecte des déchets végétaux va devenir payante à Toulouse au mois de janvier, mais les habitants pourront toujours bénéficier de six levées gratuites par an pour le moment. Les détails.
C’est une mesure qui n’avait pas été au goût de tout le monde. La Métropole de Toulouse a décidé de rendre le ramassage des déchets végétaux aux domiciles des habitants payant dès le mois de janvier 2025. Ainsi, pour bénéficier d’une collecte régulière tout au long de l’année, c’est-à-dire de deux levées par mois et de trois durant les six mois les plus productifs, ils devront souscrire un abonnement annuel de 120 €. Mais que ceux qui ont des besoins moins importants se rassurent.
En effet, la collectivité annonce, dans un communiqué de presse, qu’elle va finalement proposer un service gratuit « de six collectes à domicile, une par mois, au printemps (mars – avril – mai – juin) et à l’automne (octobre – novembre), quand les travaux de jardinage sont les plus importants ». Service pour lequel il sera possible de s’inscrire dès le mois de janvier prochain. La Métropole fournira ensuite un bac de 240 litres aux habitants qui auront choisi cette option de collecte.
En plus de cela, la collectivité rappelle qu’elle va déployer « une palette de services gratuits, permettant aux habitants des 37 communes de les transformer eux-mêmes en compost ou paillage pour leurs jardins ». Ceux-ci comprennent un prêt de broyeur, une prestation de broyage à domicile ou sur l’espace public, une distribution de composteurs et des formations et animations pour les accompagne « à s’approprier ces nouveaux gestes ». L’objectif : réduire la collecte des végétaux.
« La loi nous impose de réduire la production de nos déchets. En responsabilité, nous agissons et donnons les moyens aux habitants de la Métropole de changer leurs pratiques et habitudes de gestion de leurs végétaux coupés. Ils constituent une ressource qui a vocation à être utilisée sur place, dans les jardins où ils ont été produits », estiment Jean-Luc Moudenc, président de la Métropole et Vincent Terrail-Novès, 1er vice-président en charge de l’économie circulaire, des déchets et de la propreté.
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