Qu’ils soient verts, rouges, blancs, marrons, customisés avec des sapins, des traineaux ou des flocons : ils reviennent chaque année, les pulls de Noël. Devenu une véritable tradition, des concours leur sont même dédiés et les clubs sportifs de Toulouse imaginent chaque année leurs propres modèles.
Plus il est moche, plus il est apprécié. Le pull de Noël est devenu une véritable tradition dans les familles, chez les commerçants ou dans les entreprises à l’approche des fêtes de fin d’année. Il puise ses origines au milieu du XXe siècle où, dans les pays anglo-saxons, il était devenu coutume de placer sous le sapin des chandails tricotés à la main ou personnalisés avec de multiples motifs hivernaux, que ce soit des Pères Noël, des bonhommes de neige, des lutins, des rennes, des flocons, des skis…
Ce n’est qu’à partir des années 1980 que ces tricots sont confectionnés en masse pour être vendus dans les rayons des magasins. Si bien qu’ils se retrouvent rapidement exposés dans les vitrines et attirent tous les regards avec leurs couleurs vives et leurs symboles, il faut le dire, légèrement kitsch. Depuis 2011, une “Journée internationale du pull moche” est même organisée chaque troisième vendredi du mois de décembre. Cette année, elle aura donc lieu ce vendredi 16 décembre. L’occasion de sortir du placard ses plus belles pièces.
L’Occitanie est chanceuse. C’est en ses terres que se trouve la capitale mondiale du pull moche : Albi, dans le Tarn. Chaque année, au début du mois de décembre, la ville organise un “championnat du monde” pour récompenser l’heureux propriétaire du pull de Noël le plus kitsch. La sixième édition de la compétition a été organisée le samedi 3 décembre dernier. Et autant dire que les participants ont fait preuve d’inventivité.
Les gagnants, un duo originaire de Mazamet, ont confectionné tout un costume “royal”. Une robe rose et un ensemble bleu agrémentés de laine, de froufrous et de paillettes. Sans oublier les chaussettes montantes et les couronnes à pompons assortis. D’autres ont enfilé de véritables calendriers de l’avent tricotés, se sont déguisés en sapins de Noël en tulle, en pelotes de laine géantes ou… En tapis de salle de bain. Cinq amis se sont même réunis au sein d’un seul et même chandail, sur lequel on pouvait lire à l’avant “moche” et à l’arrière “chaud”.
Mais il n’y a pas qu’à Albi que vous pouvez exposer l’étendue de vos talents. À Toulouse, aussi, les concours se multiplient. À l’image de celui organisé par France Bleu Occitanie. Pour y participer, il suffit de créer ou d’acheter le plus beau pull de Noël, de se prendre en photo avec et de publier le cliché sur la page Facebook du média. Il ne vous reste que quelques jours puisque le tirage au sort aura lieu ce mercredi 14 décembre. À la clé : un poste de radio vintage (DAB).
La Caverne du Barbier à Toulouse, aussi, organise son propre concours photo. Le grand gagnant, dont le nom sera dévoilé le 1er janvier prochain, remportera un bon cadeau.
Les clubs sportifs de Toulouse ont même leurs propres pulls de Noël. Cette année encore, le Stade Toulousain propose à la vente un modèle de pull aux couleurs de l’emblématique club de rugby. Moitié rouge, moitié blanc, avec des liserés noirs au niveau de la taille, du col et des poignets, autant dire que le vêtement ne laisse personne indifférent. D’autant qu’il reprend tous les codes de Noël, avec des motifs inspirés de la décoration des chalets suisses et des flocons entre lesquels s’entremêlent des ballons de rugby. Sans oublier, au centre, le logo du Stade Toulousain.
Le Toulouse Football Club, aussi, possède son propre pull de Noël. Ici pas de rouge, ni de vert. Seulement du violet. De couleur vive, le « fameux pull-over de Noël tricoté façon grand-mère et un brin kitsch », comme le présente le club, reprend également les motifs hivernaux avec, inscrit en grandes capitales sur le coeur : Téfécé. Le tricot est notamment disponible sur les étales de la nouvelle boutique officielle, ouverte la semaine dernière dans le centre-ville.
Si vous aimez les vieux pulls de Noël, brodés, légèrement usés, ou encore ceux avec un énorme bonhomme de neige sur le ventre, l’enseigne de seconde main Kilostock a tout ce qu’il vous faut. La friperie a publié un post Facebook à la fin du mois de novembre dernier pour présenter toutes ses pépites qui vous permettront, à coup sur, de faire sensation.
Attention toutefois, les friperies ne possèdent pas de stocks fixes. Il se peut que vous en sortiez bredouille, si quelqu’un a déniché la perle rare avant vous. Mais voici quelques adresses de fripes à Toulouse, dans lequel vous trouverez, peut-être, l’élu : Jet Rag Vintage (14 rue Jacques Cujas), Vintage Paradise (2 rue Jacques Cujas), le grenier d’Anaïs (54 rue Peyrolières), Frip’Em (43 avenue de l’URSS) ou Frip’Fouille (2 boulevard Jules Michelet), tenues par Emmaüs.
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