En Lozère, la gendarmerie relève avec humour et autodérision le flop réalisé par l’un de ses tweets, sur les procuration pour les prochaines élections.
En Lozère, la Gendarmerie locale ne manque ni de sens civique ni d’autodérision. En effet, suite à un tweet sur les procédures de demande de procuration passé complètement inaperçu, le responsable des réseaux sociaux a constaté l’échec de son message avec un certain sens de l’humour. « 0 interaction 7 heures après la publication d’1 tweet c’est du jamais vu depuis 2 ans de présence sur @TwitterFrance », s’est ainsi étonné l’animateur du compte Twitter de la gendarmerie. Un moment de solitude sur la toile que celui-ci a finalement tourné à l’avantage du message qu’il souhaitait relayer.
Pour découvrir le tweet, cliquez ici.
Comparant le faible retentissement de l’appel à utiliser les téléprocédures pour effectuer une demande de procuration en vue des prochaines élections à une véritable défaite sportive, celui-ci a relayé une capture d’écran du tweet en question, avec les compteur de ”likes”, de ”retweet” et de commentaires désespérément vierges accompagnée de l’éloquent mot-dièse FannyAuBar. Dans la suite de son message, celui explique également ce manque de retentissement par la concurrence médiatique faite par la réouverture des terrasse. Un événement qui a jeté dans l’ombre toutes les autres actualités, y compris, les prochaines élections régionales et départementales.
Finalement, ce deuxième message semble avoir éveillé un peu plus d’intérêt chez les utilisateurs du réseaux qui ont commencé à réagir. Certainement poussés par le cocasse divertissement, que n’auraient reniés ni Georges Brassens ni Marcel Pagnol, d’imaginer tout le contingent de la maréchaussée lozérienne allant rendre l’hommage polisson à Fanny, au café du village. Comme quoi, l’humour est compatible avec le sens du devoir comme avec le sens civique.
Voici la reproduction d’une carte postale qui servait à la traditionnelle cérémonie consistant à ”embrasser fanny”. Les perdants d’une partie de boule n’ayant marqué aucun point devant embrasser la représentation d’un postérieur de femme. Celle-ci étant, habituellement, surnommée fanny.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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