L’ourse Caramelles, tuée par un chasseur dans les Pyrénées en 2021, fera bientôt son entrée au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse. La présence de l’ours est un sujet sensible Ariège. Mais l’animal se trouve à présent loin des polémiques et des tensions entre pro et anti-ours.
C’est la petite histoire qui vient après la grande histoire. L’ourse Caramelles va bientôt faire son entrée au Muséum d’histoire naturelle de Toulouse. Elle a fait les gros titres en novembre 2021. Alors qu’il était accompagné de ses petits, l’animal a attaqué un chasseur septuagénaire ans dans la région montagneuse du Couserans en Ariège. L’homme a pu se dégager et a abattu l’ourse avec deux balles. Ce drame a relancé les tensions entre pro et les anti-ours.
Caramelles est désormais loin des polémiques et des débats sur la présence de l’ours dans les Pyrénées. Elle est entre les mains du personnel du laboratoire de naturalisation du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse, comme le raconte l’Agence France Presse. La silhouette de l’animal reconstituée en polyéthylène, un matériau léger et facile à sculpter. Elle sera ensuite recouverte de sa fourrure. Pour être exposé, la bête aura une posture « alerte » de « mère vigilante ».
L’accident qui s’est déroulé en Ariège n’est pas encore tombé dans l’oubli. Le parquet de Foix a ouvert une information judiciaire pour destruction d’espèce protégée. La battue était autorisée dans une zone déterminée. Mais quelques chasseurs se sont dirigés vers la réserve du mont Valier. Or, dans ce secteur, la chasse est interdite. La justice a tout de même autorisé le Muséum à récupérer l’animal. Le processus pour pouvoir exposer Caramelles dure environ trois mois pour un animal de sa corpulence, c’est-à-dire entre 120 et 140 kilos.
La rédaction
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