Le dispositif de contrôles automatiques par caméras de surveillance pour veiller au respect des mesures de la Zone à faibles émissions (ZFE) à Toulouse ne verra le jour qu’en 2024, mais sur le terrain, les forces de l’ordre peuvent déjà distribuer des amendes.
Depuis le 1er janvier 2023, l’interdiction de circulation dans la Zone à faibles émissions (ZFE) de Toulouse s’étend à l’ensemble des véhicules arborant une vignette Crit’Air 4, 5 ou non classés. Jusqu’alors, cette mesure concernait uniquement les véhicules utilitaires et les poids lourds inclus dans ces mêmes catégories.
À terme, l’objectif est de limiter le passage des véhicules les plus polluants dans la zone de la ZFE, qui englobe toute la superficie de Toulouse à l’intérieur de la rocade, ainsi qu’une petite partie de Colomiers et de Tournefeuille, à l’Ouest. La prochaine date à retenir : le 1er janvier 2024. À partir de cette échéance, seuls les véhicules munis d’un macaron Crit’air 0, 1 ou 2 circuleront dans la ZFE.
Pour l’heure, les agents de contrôle ont un mot d’ordre : la pédagogie. L’objectif des policiers est avant tout d’expliquer la marche à suivre aux automobilistes de passage. Mais ils ne sont pas non plus à l’abri de recevoir une contravention. En effet, selon les propos de la préfecture rapportés dans les colonnes de la Dépêche du Midi, quelques dizaines d’infractions ont d’ores et déjà été verbalisées depuis l’entrée en vigueur de la ZFE à Toulouse, le 1er mars 2022.
Les forces de l’ordre vérifient donc que les véhicules soient équipés d’une vignette Crit’air, et surtout, que celle-ci corresponde bien au véhicule. Pas la peine donc d’arborer un Crit’air 2 sur une voiture des années 2000. En cas de circulation ou de stationnement avec une vignette interdite, ou sans vignette, les propriétaires des véhicules s’exposent à une amende d’un montant de 68 euros pour les véhicules légers, fourgonnettes, fourgons et de 135 euros pour les poids lourds.
Si pour l’heure les contraventions ne sont pas automatiques, elles le deviendront l’année prochaine. Toulouse Métropole prévoit l’installation d’une soixantaine de caméras dans la ville. Ces dernières se chargeront de lire les plaques d’immatriculation et de vérifier de manière autonome si le véhicule a droit, ou non, de rouler dans la zone à faibles émissions. Les rouleurs bénéficiant de dérogations ne seront évidemment pas sanctionnés.
Les automobilistes ou motards doivent se rendre sur le site du ministère de la Transition écologique pour commander une vignette Crit’air. Pour un véhicule immatriculé en France, le prix est de 3,70 euros. Pour un véhicule immatriculé à l’étranger, il est de 4,51 euros. Les macarons sont ensuite envoyés par voie postale et doivent être collés sur le pare-brise avant des véhicules.
La Métropole a également annoncé que les “pass petits rouleurs”, autrement appelés “pass ZFE” seront disponibles à partir de la fin du mois de janvier. Ils permettront aux véhicules Crit’air 4 ou 5, qui roulent peu, de circuler 52 jours par an dans le périmètre de la ZFE, soit environ une fois par semaine. Pour en bénéficier, l’automobiliste devra en faire la demande dans un onglet dédié, bientôt disponible sur le site de la Métropole. Et ce, à chaque fois qu’il souhaite prendre le volant, au moins 24h à l’avance. Puis l’autorisation reçue par mail devra être imprimée et apposée sur le tableau de bord du véhicule.
Commentaires
Critair4 le 22/02/2025 à 20:58
Parfait, travaillant de nuit, et rentrant donc chez moi après 1h du matin, je me réjouis déjà de parcourir 40 kilomètres (aller/retour) en vélo puisque les transports en commun ne tourne plus.