La première collecte de masques chirurgicaux issus des récupérateurs de Balma a été effectuée, ce lundi 19 avril, par les membres de l’association d’insertion professionnelle des personnes handicapées de Montauban (ANRH). Ils sont destinés à être recyclés en matériel scolaire pour les élèves de la ville.
Ce lundi 19 avril, les membres de l’ANRH, association d’insertion des personnes handicapées de Montauban, ont collecté pour la première fois les masques chirurgicaux déposés dans les récupérateurs des bâtiments municipaux de Balma, installés fin mars. L’objectif est de recycler ces masques en matériel scolaire à destination des écoliers de la ville. Résultat de cette première collecte : 2 500 masques chirurgicaux ont été récupérés.
La mairie de Balma s’est associée à la société châtelleraudaise Plaxtil pour mettre en œuvre ce projet. Neuf récupérateurs ont été installés dans les bâtiments municipaux de la commune à la fin du mois de mars 2021 pour que les agents de la ville puisse y jeter leurs masques chirurgicaux usagés. Un dernier point de collecte a été mis en place dans le hall de l’hôtel de ville à destination des habitants. Cette expérimentation devrait durer dix semaines. L’objectif est de récolter 50 000 masques pour produire une millier de « kits d’écoliers » composés d’une équerre et d’une règle fabriqués à partir de matériaux recyclés.
Ce sont donc les membres de l’ANRH de Montauban qui réalisent la collecte. Potentiellement contaminés, les masques sont placés en quarantaine puis désinfectés. L’association s’occupe ensuite de retirer les barrettes métalliques qui servent à fixer le masque sur le nez. Enfin, la société Plaxtil les récupère pour les recycler en matériel scolaire.
La municipalité fait face à une situation alarmante : certains habitants jettent leurs masques usagés dans les rues et polluent la ville de Balma. L’objectif de cette expérimentation est de les sensibiliser à la dégradation de l’environnement. En effet, les masques sont essentiellement composés de polypropylène, une matière qui met plus de quatre siècles à se décomposer.
Alix Drouillat
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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