Un programme exceptionnel mis en place par le Parc national des Pyrénées a permis de restaurer six sentiers, parmi les plus fréquentés du territoire.
Héritages de l’histoire montagnarde, les sentiers sont mis à mal par le passage des randonneurs de plus en plus nombreux, des troupeaux, ou encore par les ruissellements des eaux de pluie. Autant d’épreuves qui peuvent entraîner la disparition des tracés originaux ainsi que la dispersion de l’empierrement.
C’est la raison pour laquelle un grande partie de la mission du Parc national des Pyrénées consiste à entretenir ce patrimoine immatériel et culturel. Sur les quelques 400 kilomètres de sentiers signalés en zone cœur du parc, l’organisme en restaure et améliore cinquante par an. En outre, grâce à des dotations exceptionnelles du ministère de l’Ecologie, des programmes d’envergure ont été réalisés tels que la restauration du sentier des Laquettes en Réserve naturelle nationale du Néouvielle.
En 2021, une nouvelle dotation de 400 000 € a entraîné la mise en œuvre du programme de rénovation le plus important jamais engagé depuis la création du Parc national. Celui-ci
a permis la restauration d’un sentier, parmi les plus fréquentés, dans chacune des six
vallées du territoire.
Parmi les six sentiers des Pyrénées restaurés durant les mois de juin et juillet 2021, tous situés entre 1500 et 2500 mètres d’altitude, quatre sont dans le département des Hautes-Pyrénées : le sentier d’Estoudou (vallée d’Aure), le sentier des Espuguettes (vallée de Luz-Gavarnie), le sentier du col des Mulets (vallée de Cauterets) et le sentier du col de l’Hospitalet (val d’Azun). Et deux dans les Pyrénées-Atlantiques : le sentier de Soum de Pombie (vallée d’Ossau) et le sentier du port de Bernère ou Pas de l’Echelle (vallée d’Aspe).
Chaque chantier présentaient ses propres particularités. Certains ont nécessité trois à quatre heures de marche avec un dénivelé pouvant atteindre 425 mètres. Divers types de travaux ont été menés selon les besoins. Mise en place de revers d’eau, de rigoles, emmarchement, pose de passerelles métalliques ou encore suppression d’anciens itinéraires ou de sentiers parallèles…
Tous ont été mené avec un souci d’éviter ou réduire au maximum les dégradations des milieux naturels et des paysages. Ainsi, hormis la passerelle métallique ou l’apport extérieur d’acacia, particulièrement résistant, tous les matériaux utilisés (cailloux, troncs d’arbres morts, dalles…) ont été prélevés sur place.
(Source : communiqué de presse)
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Ecologie
Commentaires