Pour leur deuxième reportage en Colombie, les deux documentaristes globe-trotteurs de l’association toulousaine Rêv’Earth, se sont lancés à la recherche du singe-araignée noir en compagnie des scientifiques de Néotropical Primate Conservation (NPC). L’occasion de se pencher sur les enjeux de conservation de la biodiversité.
Après la visite d’une plantation de café artisanal et biologique, le duo de documentaristes de l’association toulousaine Rêv’Earth poursuit son aventure en Colombie et nous emmène au plus profond de la jungle du Risaralda. En compagnie d’une équipe de scientifiques de l’association anglaise Neotropical Primate Conservation, Alexandrine Cabarbaye et Firmin Jondot se sont lancés à la recherche du singe-araignée noir. L’occasion pour eux de rapporter de magnifiques images et de nous présenter, dans un reportage d’une quinzaine de minutes, un aperçu des enjeux de conservation de la biodiversité.
« Dans ce reportages, nous partons en immersion avec ces scientifiques, spécialistes du terrain, à la recherche du singe-araignée noir. Une espèce en ”danger d’extinction critique” et qui n’a plus été observé dans la région depuis plus d’un an. Sur notre route, nous avons croisé de nombreuses espèces de mammifères, reptiles, oiseaux, amphibiens et insectes », dévoilent les deux réalisateurs.
À Santa Cecilia, le lieu de tournage de se deuxième reportage, la forêt et sa faune sauvage sont menacées par de nombreux facteurs. Entre autres, le trafic d’animaux, la déforestation, certaines traditions culturelles ancestrales, le réchauffement climatique ou l’exploitation des mines d’or.
Pour lutter contre ces atteintes à la biodiversité, les membres de l’association NPC mènent à bien des opérations de sensibilisation des populations, en plus de leur activité de recherche autour du comportement des primates. L’un des enjeux primordial qui se comprend au visionnage de ce reportage réside dans la difficulté a assurer à la fois la protection de l’environnement et de garantir une sécurité alimentaire aux population, afin qu’elles ne puisent pas dans les ressources de la forêt.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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