Après un tirage au sort, une campagne de plébiscites sur Internet et la constitution d’une liste élargie de 100 personnes, Archipel Citoyen vient de dévoiler les noms de ses 70 candidats qui porteront son projet lors des élections municipales de Toulouse.
Vendredi, ils étaient encore 100. Depuis ce samedi 19 octobre, ils ne sont plus que 70 à figurer sur la liste des candidats qui se lanceront à la conquête du Capitole, au sein du mouvement Archipel Citoyen. Au terme d’une journée de sélection, le collectif à l’origine de cette liste a communiqué les noms de ses candidats pour les élections municipales 2020. Parmi eux, Michèle Bleuse, Claire Dujardin, Catherine Jeandel, Pierre Juston, Michel Kaluszynski, Odile Maurin, Antoine Maurice, François Piquemal, Jean-Christophe Sellin, François Simon, Gisèle Verniol…
Présentation libre, jeu de rôle politique ou thème de campagne imposé, la centaine de prétendants a été soumise à trois phases de tests. De quoi permettre aux évaluateurs, eux-mêmes tirés au sort parmi les soutiens du mouvement, de juger des motivations, des engagements ou de la faculté à collaborer et porter un projet municipal des participants.
« C’est une grande réussite. Nous sommes d’autant plus satisfaits que nous avons abouti à un équilibre politique très fin entre les citoyens encartés ou non, et les différents partis qui ont intégré le processus », se félicite Maxime Le Texier, porte-parole du mouvement et candidat adoubé. Une situation qui convient également aux militants d’Europe écologie-Les Verts (EELV). « Avec cette liste, le dispositif a démontré sa robustesse. Il faut maintenant transformer cette belle réussite démocratique en dynamique gagnante pour Toulouse », confirme Antoine Maurice, candidat issu du parti EELV.
Celui-ci avait pourtant alerté, la veille de la journée de sélection, sur « des dysfonctionnements et un dévoiement de l’esprit initial » de la démarche. Il avait alors posé comme « condition sine qua non » à la participation de son parti qu’Archipel Citoyen soit « clairement identifié comme étant une liste écologiste et citoyenne, et incarné par un écologiste ». Au lendemain du résultat, même si 11 membres d’EELV ont été sélectionnés, ceux-ci n’excluent toujours pas de se retirer du projet. « Si la tête de liste doit être écologiste, elle ne doit pas nécessairement être issue d’EELV », nuance le candidat qui concède toutefois que ces derniers ne sont pas nombreux hors de son parti.
Une exigence qui pèsera sur le travail d’ordonnancement des candidats. Le collectif s’étant fixé pour objectif de révéler sa tête de liste le 15 novembre prochain. « D’ici fin octobre, nous ferons part également de nos premières préconisations et solutions sur chacun des 16 enjeux majeurs que nous avons identifiés », précise Maxime Le Texier avant de souligner avec malice. « Nous sommes régulièrement attaqués sur la lenteur et la complexité de notre fonctionnement. Mais je constate que nous sommes les premiers à présenter une liste complète et définitive ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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