Il y a deux semaines, Philippe Joachim, ancien directeur de cabinet de Martin Malvy, lançait un groupe de réflexion citoyen avec l’ambition d’élaborer des propositions concrètes pour Toulouse et nourrir l’avant-débat de la campagne municipale hors des partis et des enjeux électoralistes.
DRDerrière ce groupe de ”lanceurs d’idées”, à la composition exacte encore inconnue, se cache une cinquantaine de personnalités toulousaines, essentiellement issues de la société civile. Cette assemblée citoyenne s’est réunie pour la première fois il y a deux semaines, à l’initiative de Philippe Joachim, directeur de cabinet de Martin Malvy quand celui-ci était président de la Région. « Ce sont des gens que je connaissais et que j’ai choisis pour leur dévouement, leur investissement pour la ville et leurs compétences. Même si certains exercent des responsabilités, la plupart d’entre eux n’ont pas d’engagement politique et viennent de milieux professionnels très différents », présente l’ancien conseiller politique.
Cet aréopage se réunira donc une fois par mois afin de plancher sur des propositions concrètes pour Toulouse, qui seront ensuite partagées sur les réseaux sociaux. « Le but est de créer un espace de discussion d’où puissent émerger de nouvelles idées. Nous allons travailler pendant un an, jusqu’au début de la campagne électorale, en septembre 2019. Nous nous sommes engagés à dissoudre le groupe à ce moment-là pour laisser la place aux différents candidats », assure le fondateur du collectif.
« Créer un espace de discussion d’où puissent émerger de nouvelles idées »
À chaque séance, les membres pourront formuler des propositions qui seront amendées à la réunion suivante avant d’être votées et publiées sur la page Facebook dédiée. Tous les citoyens souhaitant participer au débat pourront alors réagir et prolonger la discussion. Si la liste des sujets n’a pas été arrêtée, des thématiques comme la propreté et la mobilité font déjà l’objet des premières réflexions. Le nom du groupe, lui, sera choisi le mercredi 21 novembre.
Philippe Joachim assure que cette initiative se place loin de toutes velléités électorales et n’est qu’un moyen d’orienter le débat préliminaire à la campagne sur le projet, au-delà de la question des candidatures. « Notre ambition est de placer l’intérêt de la ville avant les intérêts personnels. Pour cela, nous ne dresserons pas de bilan et nous ne labelliserons pas ceux qui s’empareront de nos propositions. Le meilleur gage de cette absence de volonté électorale, c’est notre diversité. Les quelques-uns engagés en politique viennent autant du PS que des Radicaux de Gauche, des Marcheurs, du Modem ou de LR. »
Pour l’organisateur des réunions, cette démarche vise à favoriser la démocratie participative. « Sur des enjeux municipaux, il peut y avoir une réflexion partagée qui ne respecte pas nécessairement les lignes et les appartenances politiques. La citoyenneté et le débat politique ne doivent pas être l’apanage des partis. »
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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Commentaires
JPR le 22/02/2025 à 16:35
Notre impact écologique doit être diviser par 4-5.
https://lejustenecessaire.wordpress.com/
Tous les partis ne vont pas dans ce sens, bien au contraire, ils court après la croissance et de ce fait, cette économie vorace dévore la planète.