Nadia Pellefigue, à la tête de la liste Une Nouvelle Énergie pour les municipales à Toulouse, rendait, ce jeudi 28 mai, les résultats de sa consultation auprès des habitants de la Ville rose sur leurs préoccupations pour l’après crise sanitaire. La majorité d’entre eux se disent inquiets pour l’avenir.
« Notre objectif était de recueillir les sentiments et attentes des Toulousains à la sortie de la crise sanitaire pour adapter au mieux nos propositions. » Nadia Pellefigue, à la tête de la liste Une Nouvelle Énergie, a lancé une consultation citoyenne entre le 10 et le 25 mai dernier, auprès de 6 000 Toulousains. 525 d’entre eux y ont répondu de manière anonyme.
Premier constat, deux tiers des Toulousains se sont dits « inquiets pour l’avenir » selon la candidate socialiste. Seuls 176 « se sentent sereins ». Parmi les principales préoccupations : les inégalités sociales (63,8%), le changement climatique (61,9%), le système de santé (46,2%) puis le chômage (42,8%). « Et, si l’on ramène l’échantillon aux Toulousains non retraités, le chômage devient une préoccupation pour 63,2% d’entre eux », a indiqué la candidate.
Par ailleurs, « 90% des répondants ont indiqué vouloir changer de société au sortir de la crise ». Ils souhaitent moins de pollution, d’embouteillages, de surconsommation et de bruit. Les Toulousains comptent également consommer plus local à 75%, réduire leurs dépenses (50,1%) et voir plus leurs proches (47%).
En ce sens, les sondés attendent des collectivités locales qu’elles aident la production et la consommation locale (80%), les citoyens les plus touchés par la crise (76%) ou encore le développement de l’économie sociale et solidaire (64%). Face à ces préoccupations, Nadia Pellefigue a présenté les mesures qu’elle appliquerait si elle était élue maire de Toulouse. Parmi celles-ci, un label numérique pour les écoles des réseaux d’éducation prioritaire qui permettrait d’équiper les familles en en situation de précarité. Elle veut également venir en aide à la filière aéronautique, en difficulté suite à la crise sanitaire. Et ceci pour contrer de trop importants licenciements. La candidate a aussi indiqué vouloir mettre en relation producteurs et consommateurs via une plateforme pour accompagner la production et la consommation locales.
« Ces éclairages sur les préoccupations des Toulousains pourraient être utiles pour le rassemblement », a souligné Nadia Pellefigue. La liste Une est effectivement en discussion avec celle d’Archipel Citoyen. Des listes respectivement 2e et 3e au soir du premier tour avec 18,53 % et 27,56. Et la candidate est claire, « Je dis oui à un accord de gouvernance juste et partagée ». Mais de son côté, Antoine Maurice n’est pas prêt à laisser Toulouse Métropole à la candidate socialiste.
Héloïse Thépaut
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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