Après avoir présenté son projet de portes monumentales végétalisées, abordé les questions de mobilité et de sécurité, Nadia Pellefigue vient de dévoiler, ce vendredi 15 novembre, son Pacte de transformation écologique à Toulouse. Au centre de ce programme : un bouclier végétal censé absorber 50 % des gaz à effets de serre d’ici 2030.
Nadia Pellefigue, la tête de liste du mouvement Une, veut faire de l’écologie un axe central de sa campagne électorale et de son projet pour la ville de Toulouse. Dérèglement climatique, îlots de chaleurs, inondations… Face à des enjeux d’avenir majeurs, la candidate socialiste affiche une ambition forte : diminuer de 50 % les gaz à effets de serre d’ici à 2030 à Toulouse et dans l’ensemble de la métropole. Un objectif qu’elle souhaite atteindre grâce à un arsenal de mesures environnementales, consignées dans un Pacte de transformation écologique à Toulouse.
Cet ensemble de propositions s’articule autour de deux axes de réflexion. D’une part, favoriser les mobilités douces et l’amélioration de la performance énergétique afin de réduire drastiquement les émissions. Et, d’autre part, travailler sur la capacité de séquestration du CO2 en développant la végétalisation de la ville.
« Toulouse est très en dessous de la moyenne nationale en termes de surface d’espaces verts par habitant (28m2 contre 48m2, ndlr) et en comparaison d’autres métropoles comme Montpellier, Nantes ou Marseille (environ 37m2) », observe Nadia Pellefigue, qui souhaite que chaque Toulousain dispose d’un lieu végétalisé public à moins de cinq minutes à pieds de chez lui.
Prenant le contre-pied du maire actuel, dont elle juge l’engagement à planter des arbres électoraliste et peu efficace à court terme, Nadia Pellefigue souhaite instaurer un bouclier végétal. « La végétalisation est l’une des solutions, avec le travail sur les mobilités et le logement. Cela permet de capter les émissions de CO2. L’objectif étant de créer un puits de carbone », insiste-t-elle. Un outil de transformation écologique de la cité qui se fonde sur une diversité d’action. Débitumer un maximum d’espaces, récupérer les eaux de pluie, développer l’agriculture urbaine ou planter des forêts en ville…
Des propositions dont il reste toutefois à « affiner le coût » et préciser les modalités de mise en œuvre. Enfin, Nadia Pellefigue insiste sur la nécessité de concevoir l’écologie comme une clé déterminant chaque décision liée aux politiques publiques. « Ce système ne doit pas faire l’objet d’une délégation particulière, mais doit se retrouver dans tous les domaines. »
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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