CANDIDATURES. Sitôt les élections départementales terminées, tous les partis politiques sont déjà tournés vers la prochaine échéance, les Régionales. En ordre de bataille, chacun s’organise à sa manière pour constituer ses listes.
En décembre prochain, les citoyens seront appelés aux urnes pour glisser dans l’enveloppe la liste de leur choix et élire leurs conseillers régionaux. Encore faut-il constituer les listes et en désigner les leaders. Et à ce jeu-là, à chacun ses règles. À l’initiative de Jean-Luc Moudenc, l’union de la droite et du centre (UMP-Modem-UDI) a constitué « un collège électoral de grands élus composé de parlementaires des deux régions, de présidents d’intercommunalités de plus de 20 000 habitants, des présidents des groupes du Conseil régional et du président du Conseil général », explique Pierre Esplugas, adjoint au maire de Toulouse et porte-parole de l’UMP31. Ils désigneront samedi la tête de liste de l’union qui devra être avalisée par les bureaux nationaux des trois partis. En juin, l’UMP va nommer des binômes chefs de file sur chaque département. À l’UDI, c’est Philippe Bonnecarrère, sénateur et ancien maire d’Albi, qui sera chef de file sur l’ensemble des deux régions, chargé des négociations avec les autres partis.
Quant à savoir comment seront distribuées les places sur la liste finale, les tractations sont en cours.
Côté PS, les lettres de candidatures seront déposées en juin/juillet puis étudiées par la commission électorale de chaque département qui les soumettra à Carole Delga, tête de liste désignée. À elle d’isoler les meilleurs prétendants et de les soumettre, le 9 juillet prochain, au vote des militants. « La liste définitive pourra encore être modifiée si des accords avec d’autres partis interviennent», précise un secrétaire fédéral du PS31.
Quant à EELV, ils organisent une consultation des adhérents samedi à Carcassonne pour appeler à candidature et définir la stratégie politique. « À l’issue de ce plébiscite, un homme et une femme seront élus de manière indicative avant que le Conseil fédéral n’en choisisse un des deux pour devenir tête de liste », explique Véronique Vinet, secrétaire régionale. L’appel à candidature pour constituer la liste sera lui, lancé la semaine prochaine, « mais nous n’élirons qu’environ 40% de la liste, le reste pouvant être modulé en fonction des futurs accords ! »
Bref, à chacun sa technique, pourvu que tout le monde soit prêt pour débuter la campagne à la rentrée.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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