Avec 54 candidats sur les 27 cantons du département, la liste d’union d’une partie de la gauche ”Haute-Garonne en commun” entend s’inscrire dans la continuité du travail effectué par Georges Méric, président sortant et candidat à sa propre succession.
En fédérant une large partie de la gauche pour les élections départementales, la liste Haute-Garonne en commun espère conserver le département dans le giron socialiste. En effet, le Parti radical de gauche (PRG), le Parti communiste français (PCF), Générations.s, Place Publique, Nouvelle Donne, le Mouvement républicain et citoyen (MRC) se sont rangés autour du président sortant Georges Méric, candidat à sa propre succession dans le canton d’Escalquens, pour défendre son bilan et son projet. Une alliance qui intègre également des candidats non-encartés mais qui n’a pas su convaincre les partis écologiste et la gauche plus radicale. La France insoumise et Europe Écologie – Les Verts présentant leurs propres candidats.
Pour mener la campagne électorale, les candidats étiquetés Haute-Garonne en commun s’appuient dans un premier temps sur un bilan marqué par la gestion de la crise sanitaire. « Les habitants ne se rendent pas compte du rôle que joue le département dans leur vie quotidienne en matière de solidarité, d’éducation, d’écologie ou d’aménagement du territoire. Le Covid a particulièrement mis en évidence son importance en période de crise, quand l’urgence de la solidarité se fait sentir », rappelle Georges Méric, présidant sortant et candidat à sa propre succession. Bons solidaires, achat de masque, mise à disposition de laboratoires pour effectuer des tests… Celui-ci insiste sur le rôle protecteur de cette collectivité locale. « Nous venons aussi en aide aux agriculteurs lors d’épisodes climatiques, comme le gel, qui mettent en péril leurs cultures », précise-t-il.
En effet, la mise en œuvre des dispositifs de solidarité fait partie des compétences essentielles du département qui prend en charge les personnes âgées en situation de dépendance, l’allocation pour personnes handicapées, l’attribution du RSA, la protection des femmes victimes de violences ou le cas des mineurs isolés. « C’est là que le département répond », assure le candidat qui souhaite s’engager dans le développement de l’économie sociale et solidaire ainsi que pour un territoire zéro chômeurs de longue durée. En investissant 1,5 milliards d’euros sur toute la durée du mandat dans l’économie locale et l’emploi non délocalisable, Georges Méric compte faire de la solidarité territoriale un principe transversal à sa politique.
Plus concrètement, pour remplir au mieux cette mission de protection des populations, Georges Méric souhaite entre autres « donner des moyens aux sapeurs-pompiers », dont la gestion fait partie des compétences du département. « Décentraliser les casernes permet de diminuer les délais de réaction et d’intervention en cas d’urgence. L’objectif étant de secourir chaque personne en moins de 10 minutes », assure le candidat. Développant l’idée du lien entre aménagement du territoire et qualité du service public, il assure faire de la lutte contre les déserts médicaux une priorité et rappelle qu’il a fait construire 7 collèges lors de son premier mandat. Il compte d’ailleurs en livrer 22 de plus d’ici 2027. « Nous avons investis 350 millions d’euros pour dédoubler les collèges et, ainsi, diminuer le nombre d’élèves par classe ».
De même, Georges Méric est convaincu que l’écologie doit être une composante clé d’un aménagement raisonné et solidaire du territoire. « Nous avons investis dans la réhabilitation de logements sociaux qui étaient de véritables passoires thermiques. C’est un point positif pour l’environnement et, en même temps, cela fait baisser la facture énergétique de foyers qui en ont besoin », donne-t-il en exemple, avant d’ajouter que le département a transformé 1000 hectares de zones humides, bois et forêts en zone protégées.
Autre point fondamental du programme défendu par les candidats de Haute-Garonne en commun : le développement de la démocratie participative. Ces derniers se sont d’ailleurs prononcés en faveur de la création d’une assemblée citoyenne, composée de 135 citoyens tirés au sort parmi une liste de volontaires. Cette assemblée aurait, entre autres, le ”droit à l’interpellation” du conseil départemental, avec obligation pour les élus de traiter le dossier en séance publique.
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