Fondateur du mouvement Génération. s et tête de liste du Printemps européen en France, Benoît Hamon organisait jeudi 9 mai une agora baptisée « Fête de l’Europe libre » au Bikini. Un événement festif lors duquel il a rappelé ses priorités.
À deux semaines du scrutin européen, la campagne du leader de Génération. s bat son plein. Avec plusieurs de ses colistiers, Benoît Hamon s’est notamment rendu ce jeudi 9 mai au sein de la Fonderie Gillet à Albi, reprise en scop par ses salariés, et sur la commune de Salsigne dans l’Aude, victime de la pollution à l’arsenic de la mine d’or voisine. Le soir, c’est à Toulouse au Bikini qu’il accueillait ses soutiens locaux au premier rang desquels figuraient Pierre Cohen, Isabelle Hardy et Christophe Lubac. 400 à 500 personnes étaient présentes pour écouter les différents candidats de la liste Printemps européen et poser leur question, après une introduction en musique par Mouss et Hakim, du collectif Motivés.
Remonté contre le CSA, qui ne lui accorde que 4 minutes 23 secondes de temps de parole contre 55 minutes à LREM « qui a moins de députés sortants », Benoît Hamon a dénoncé un « déni de démocratie », ironisant sur la possibilité de voir « Mme Loiseau chanter ou réciter des poèmes », en l’absence de programme annoncé.
Accompagné de plusieurs membres de sa liste, dont le député sortant Guillaume Balas et la numéro 2, Sarah Soilihi, ancienne porte-parole de la France Insoumise, Benoît Hamon a ensuite détaillé les axes forts de son programme, « préparé pendant un an et demi avec d’autres partis européens ». « Notre projet est le seul qui est déjà européen, défendu de la même manière en Pologne, au Danemark, au Portugal ou en Grèce », affirme l’ex-candidat à la présidentielle.
À propos d’environnement, le candidat a insisté sur les 500 milliards d’euros de son Green New Deal « issus d’investisseurs privés via un système d’obligations vertes » pour assurer la transition écologique. Conscient de l’enjeu du 26 mai, il sait que s’il n’obtenait pas de député européen, « cela signifierait que (ses) idées ne seront pas structurantes pour la gauche ». En cinquième position sur la liste, le Toulousain Salah Amokrane veut, lui, faire prendre conscience qu’il n’y a « qu’au niveau européen qu’on peut réglé de nombreux points, comme celui de l’environnement ou la question des migrants ». « Cette Europe-là n’est pas celle que l’on souhaite, mais il y a des choses possibles. Nous espérons former un groupe pour peser », conclut cette figure associative locale.
Paul Périé
La rédaction
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