Henri Arevalo, élu au conseil municipal à Ramonville depuis 30 ans et ancien adjoint du socialiste Pierre Cohen, officialise sa candidature pour les municipales 2020. Comme en 2008 et en 2014, l’ex-vice-président du Sicoval se présente sous l’étiquette Europe écologie-les Verts.
« Pourquoi êtes-vous candidat ?
Ma candidature s’inscrit au regard de l’histoire. Je suis élu depuis trente ans au conseil municipal en tant qu’écologiste. Je ne découvre donc pas l’écologie et cette mouvance existe à Ramonville depuis déjà un moment.
Comment envisagez-vous ces élections municipales ?
À deux reprises, en 2008 puis en 2014, la liste écologique que je conduisais a obtenu 27%. Lors des européennes, un bon score s’est enregistré, à près de 25%. Avant d’être un élu de l’opposition sous les mandats de Christophe Lubac, maire sortant, nous étions dans la majorité sous Pierre Cohen. Nous bénéficions d’un véritable socle et d’une réelle implantation.
La gauche va être divisée pour ces élections…
Pendant longtemps, la simple étiquette socialiste permettait d’être élu. Aujourd’hui, ça n’est plus le cas et le PS ne veut plus soutenir Christophe Lubac. A partir du moment où la gauche est divisée, le jeu est ouvert pour nous. Nous avons également un nouveau parti à coté de nous, assez paradoxal…
Vous parlez de la liste Ramonville en Transition, qui axe également son programme sur l’écologie. Quel regard portez-vous sur cette candidature ?
Tout le monde va se revendiquer écolo maintenant. Qui ne l’est pas ? Le paradoxe, c’est que Ramonville en Transition est initié par le Parti socialiste mais la France Insoumise s’est ralliée à cette liste. Ce nom masque leurs deux identités. Les Ramonvillois vont comprendre que s’ils veulent de la véritable écologie, ce n’est pas avec les copies mais avec l’original qu’il faut faire.
Avez-vous déjà déterminé les grands axes de votre programme ? Comment se construit-il ?
Nous ne partons pas de zéro. Nous allons adapter certains de nos projets de 2008 et 2014 mais il n’est pas question pour le moment de parler de programme détaillé… Cela nécessite d’abord une confrontation avec la population. Nous avons choisi un groupe de Ramonvillois assez représentatif de la commune. Nous les invitons à se réunir dans des petits groupes d’une dizaine de personnes. Durant une heure, nous entrons en discussion avec eux, ce qui nous permet d’avoir un retour et davantage de matière. »
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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