Officiellement, Hugo Cavagnac n’a toujours pas démarré sa campagne en vue des élections municipales. Mais le maire de Fronton répond déjà au candidat du Rassemblement National (RN), Julien Léonardeli, qui s’est bien lancé dans la couse.
« Qui en doute encore ? » A mots à peine couverts, Hugo Cavagnac confirme sa future candidature pour les élections municipales de 2020. Mais pas question de développer pour l’instant : « Pour le moment je ne suis pas candidat, je suis maire de Fronton », lance l’édile, qui en profite toutefois pour dresser son propre bilan.
« Mon regret par rapport à ce mandat est que le projet de cuisine intercommunale ait pris un peu de retard ». Le maire se félicite surtout des projets engagés : « Nous avons investi dans le milieu scolaire, les équipements sportifs, la sécurité piétonne et les aménagements routiers. Des chantiers ont notamment été lancés comme le parc des sports et loisirs de Matabiau et l’école Joséphine Garrigues. Malgré les importants investissements qu’il y a eu, nous avons su gérer notre budget, le taux d’endettement est resté le même qu’en 2014. »
Une politique de proximité
Alors que l’édile et son équipe ont organisé des réunions de quartier tout au long de son mandat afin d’échanger avec les habitants, cette volonté de concertation est plus que jamais d’actualité : « Je ne suis pas dans la logique d’un parti politique mais dans celle d’une politique de proximité. Je veux être au plus près des Frontonnais », clame le membre d’Agir, le mouvement politique cofondé par le ministre Franck Riester.
Une première attaque, en creux, adressée à Julien Leonardelli. Le patron départemental du Rassemblement national, par ailleurs conseiller régional, devrait en effet être le principal rival d’Hugo Cavagnac dans cette commune qui vote de manière significative pour le parti lepénliste (18,71% aux dernières européennes, Marine Le Pen en tête au premier tour des présidentielles). Face à cet historique, et même s’il réfute le fait d’être déjà en campagne, le maire sortant insiste encore davantage sur l’implantation locale : « Quand je m’adresse aux Frontonnais, ils me disent ne pas connaître Julien Leonardelli. »
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