Deux nouveaux visages pour la liste Aimer Toulouse. Ce lundi 4 novembre, Jean-Luc Moudenc a présenté Isabelle Ferrer et Maroua Bouzaida Sylla, deux colistières issues de la société civile et inconnues du grand public.
« Proposer une liste qui ressemble aux Toulousains afin qu’ils puissent s’identifier à cette équipe. » C’est l’objectif affiché par Jean-Luc Moudenc en intégrant des personnes « issues de la société civile ». Comme il l’avait déjà fait pour Nicolas Misiak quelques semaines plus tôt, le maire sortant de Toulouse a présenté, ce lundi 4 novembre, Isabelle Ferrer et Maroua Bouzaida Sylla, deux nouvelles colistières qui défendront, à ses côtés, son projet aux municipales de Toulouse. Un choix qui va dans le sens de la parité et qui illustre, selon le candidat, « l’enracinement culturel et la diversité de la Ville rose ».
Si les deux nouvelles colistières déclarent ne jamais avoir appartenu à un mouvement politique, et sont donc inconnues des électeurs, elles revendiquent la richesse de leurs parcours personnels respectifs. « Autant au niveau individuel que professionnel ou dans leur engagement associatif », insiste Jean-Luc Moudenc. Isabelle Ferrer est une « Toulousaine d’origine » qui est née à Saint-Cyprien et a grandi dans le quartier du Mirail. Aujourd’hui, cette débutante en politique travaille comme secrétaire générale de la Fédération régionale des travaux publics. Cet été, proposant sa candidature pour intégrer la liste « Aimer Toulouse », Isabelle Ferrer espérait « porter une parole libre qui ne soit pas dictée par un parti ».
De son côté, Maroua Bouzaida Sylla revendique un parcours professionnel et associatif déjà conséquent. Ingénieure en aéronautique de formation, elle se convertit une première fois dans l’ingénierie financière avant de prendre un second virage et de s’orienter vers l’enseignement. Depuis 2018, cette Franco-Tunisienne de 34 ans, arrivée en France à 19 ans, dispense des cours de mathématiques et de sciences au lycée professionnel Urbain Vitry aux Izards. La jeune femme multiplie les engagements associatifs. Elle a ainsi présidé Plume d’Ange, une association qui propose des services de crèche, et est toujours à la tête du collectif des femmes tunisiennes de Toulouse. Elle participe également à des actions de soutien scolaire au sein de l’Association Prévention Solidarité Amouroux Roseraie.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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