Dans le cadre de sa campagne municipale, Jean-Luc Moudenc s’est lancé dans un tour des quartiers de Toulouse. Ce mercredi 4 mars, il s’est rendu dans celui de Lalande pour y parler urbanisation.
Accompagné d’Olivier Arsac, maire de quartier des Sept-Deniers, de Ginestous et de Lalande et 27e sur la liste Aimer Toulouse, Jean-Luc Moudenc est allé à la rencontre des riverains des quartiers Nord. L’édile sortant est venu leur assurer qu’ils n’étaient, « en aucun cas, des Toulousains de seconde zone. » Pour cela, le candidat à sa succession au Capitole annonce des innovations en matière d’urbanisme.
Comme il le concède, « l’excès de constructions fait souffrir le quartier de Lalande ». Abus que l’actuelle majorité a tenté de cadrer par la création de services publics. « Et nous allons d’ailleurs continuer si nous sommes élus », confirme-t-il. Mais Jean-Luc Moudenc entend surtout mettre l’accent sur la maîtrise de l’urbanisme, qu’il appelle la densité modérée, au travers du nouveau PLUI-H qui se décline depuis 2019 à l’échelle métropolitaine : « Il aura fallu quatre ans pour finaliser ce plan local d’urbanisme intercommunal et d’habitat et la concrétisation de ce travail commence tout juste à se faire sentir », précise le maire sortant et président de Toulouse Métropole. Un plan que défend Jean-Luc Moudenc et qu’il compte pérenniser. Il annonce d’ailleurs « une baisse de 65 % du nombre de permis de construire dans les quartiers concernés par les excès d’urbanisation par rapport à la période 2014-2018 ».
De même, « une diminution de 19 % de la constructibilité des terrains, et l’augmentation de 10 % les espaces de pleine terre », poursuit-il. Des chiffres que le leader de la liste Aimer Toulouse oppose à ses principaux adversaires, précisant que ces derniers ont voté contre de PLUI-H : « Ils défendent une position de surdensification intenable. Nous avons besoin de construire, sous peine de faire flamber les prix, mais pas n’importe comment ! »
Pour cela, les colistiers Aimer Toulouse s’engagent à associer davantage les habitants dans les programmes d’urbanisme. « Lalande a testé un nouveau dispositif. Le comité de quartier a travaillé sur le PLUI-H et 80 % de ses recommandations y ont été intégrées », commente Olivier Arsac. À l’image de cette concertation, dans les quartiers où la densification est importante, les associations et riverains seront impliqués dans l’examen des permis de construire les plus significatifs. « Au préalable, une charte, différente d’un quartier à l’autre, aura été établie entre les citoyens, les promoteurs et la mairie afin que chaque projet immobilier dispose d’une feuille de route », explique le candidat. Une démarche en cours de mise en place dans le quartier Saint-Simon, qui sera étendue aux zones dans lesquelles l’urbanisation est excessive.
Dans cette même logique, Jean-Luc Moudenc souhaite créer des groupes de travail sectoriels, composés de citoyens, chargés de définir, quartier par quartier, les éléments d’esthétique que devront intégrer toutes les nouvelles constructions. « Ainsi, l’identité urbaine serait maintenue », promet-il.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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