Les membres du groupe de réflexion citoyen lancé par Philippe Joachim, ancien directeur de cabinet de Martin Malvy à la Région Occitanie, présentent le résultat de leur travail. Une quarantaine de propositions pour l’avenir de Toulouse.
L’idée du Lab Citoyen lancé il y a près d’un an par Philippe Joachim, ancien directeur de cabinet de Martin Malvy alors que ce dernier étairt président de la Région Occitanie, est d’alimenter le débat autour des principaux enjeux des élections municipales toulousaines, sans pour autant briguer de mandat. Pas de liste, ni de candidature en vue. Le groupe, composé d’une centaine de personnes issus de divers horizons politique et socio-économiques, cessera donc ses activités à l’automne. « Pour ne pas interférer dans la campagne », selon les mots du fondateur, qui assure avoir été « fortement sollicité par des formations politiques ». Des appels du pied venant d’éventuels candidats que celui-ci n’a pas voulu citer et auxquels il assure ne pas avoir donnée suite.
Pendant dix mois, les participants se sont réunis mensuellement pour faire émerger une quarantaine de propositions qu’ils espèrent pragmatiques et rassembleuses sur des thèmes liés aux transports en commun, la qualité de l’air, la culture, la citoyenneté ou le commerce en centre-ville. Ainsi, le Lab Citoyen a imaginé ce que pourrait-être la démocratie locale de demain, avec la création d’un ”Pôle métropolitain’’ qui redéfinirait les contours des collectivités. Que ce soit par le redécoupage territorial ou en associant « communes et entreprises pour créer une communauté d’acteurs qui s’engageraient autour d’un projet économique ».
En termes, de circulation, « une des priorités absolue », selon Philippe Joachim, le groupe de réflexion met en avant deux solutions : l’aménagement d’une piste cyclable à double sens et en site propre tout le long du canal du midi et la création d’un ligne de métrocâble de 35 kilomètres en doublement de la rocade. Ce système, s’apparentant à un téléphérique urbain et moins coûteux qu’une ligne de métro, permettrait d’éviter la construction d’une seconde autoroute périphérique. « Nous ne revenons pas sur la troisième ligne de métro car en matière de mobilité, il faut additionner les solutions. Cette infrastructure, dont nous avons estimé le coût à 800 millions d’euros, devra être associée à la création de grands parkings périphériques et de dispositifs d’incitation au covoiturage », précise Philippe Joachim, qui donne rendez-vous fin août pour découvrir l’ensemble des propositions affinées lors de deux réunions publiques. « C’est un travail spontané, pas un programme », rappelle ce dernier.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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