Le programme économique de Nadia Pellefigue pour les municipales de 2020 fait la part belle aux entreprises qui ont un impact social et environnemental positif.
Il ne s’agit pas que de quelques dispositions, mais d’un plan d’ensemble. Nadia Pellefigue veut faire de Toulouse « la Métropole de l’impact social et environnemental positif. Que la ville soit reconnue internationalement pour cela. » La candidate socialiste aux municipales de 2020 propose ainsi de soutenir en priorité les entreprises ou associations qui contribuent à réduire les inégalités ou à limiter les effets du dérèglement climatique : « Ce sont les moteurs de la transformation de notre société. Par leur dynamisme, elles renouent avec l’esprit des pionniers que Toulouse a connu il y a un siècle ».
Les circuits courts sont en première ligne et les filières porteuses d’une démarche locale doivent être encouragées, estime Nadia Pellefigue. « Que ce soit dans l’agriculture, le logement, le bien vivre, la réparation, le reconditionnement… Nous avons les moyens d’agir autrement en faveur des acteurs de proximité. » En leur facilitant l’accès aux marchés publics, en accélérant la dématérialisation de leurs procédures administratives ou les faisant connaître au-delà de notre territoire. Des mesures incitatives peuvent également être prises : « On peut notamment orienter les Cotisations foncières des entreprises (CFE) de manière à favoriser les plus vertueuses d’entre elles ».
Pour la cheffe de file du PS, « il n’y a pas que le secteur de la high-tech qui innove. Les associations de jardins partagés, par exemple, améliorent davantage la vie des habitants que bien des mesures d’aide aux quartiers prioritaires. Ce sont des initiatives nouvelles qu’il faut accompagner. » Entre autres, par davantage de lieux mis à leur disposition ou la mutualisation des outils de travail.
Elle souhaite faire de la Métropole un pôle d’excellence de l’économie circulaire : « Beaucoup en ont une vision datée et considèrent qu’il ne s’agit que de recyclage et de collecte des déchets. Il existe pourtant de réels besoins chez les industriels, auxquels des acteurs de notre territoire pourraient répondre, en générant ainsi des emplois. »
Enfin, les citoyens doivent se retrouver au cœur de cette transformation radicale : « Ils expriment fortement leurs attentes sur ces tendances de fond, avec lesquelles nous sommes en totale convergence. » Des « laboratoires d’usage » pourraient voir le jour, « afin de savoir ce que les gens sont prêts à accepter et faire d’eux des prescripteurs. Ce serait un outil de coconstruction de la métropole à impact positif », conclut la candidate.
Philippe Salvador
Philippe Salvador a été reporter radio pendant quinze ans, à Toulouse et à Paris, pour Sud Radio, Radio France, RTL, RMC et BFM Business. Après avoir été correspondant de BFMTV à Marseille, il est revenu à Toulouse pour cofonder le magazine Boudu.
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