Nadia Pellefigue, cheffe de file du mouvement Une et candidate aux élections municipales à Toulouse a présenté, ce jeudi 17 octobre, les premières propositions de son Plan d’urgence pour les mobilités.
Abaissement de la vitesse sur la rocade, piétonnisation de la rue de Metz et tarification solidaire des transports en commun. Nadia Pellefigue a présenté, ce jeudi 17 octobre, à la Maison du vélo, les grandes lignes de son Plan d’urgence pour les mobilités. Après avoir à nouveau évoqué son projet de Portes de Toulouse végétalisées, sans en estimer le coût ni en détailler le financement, la cheffe de file a développé un ensemble de propositions visant à améliorer la qualité de vie des Toulousains. Notamment en s’attaquant à la congestion du trafic.
La candidate part d’un constat simple. « Les Toulousains perdent six jours par ans dans les bouchons. Or, deux-tiers des déplacements effectués sont inférieurs à moins de trois kilomètres. » Une situation due, selon elle, à une offre de transports alternative à la voiture déficiente et à des infrastructures cyclables pas assez sécurisantes.
« Faire du vélo à Toulouse relève d’un caractère parfois intrépide. Il faut de véritables pistes cyclables. La peinture blanche ne protège pas d’un capot d’un véhicule », insiste la candidate qui s’appuie sur les préconisations de l’association 2pieds2roues d’en aménager 400 kilomètres.
Par ailleurs, Nadia Pellefigue propose de « reconfigurer la rocade toulousaine ». D’une part en y déployant une navette circulaire. Celle-ci reliera les principales lignes de transports en commun provenant de la périphérie. Et, d’autre part, en abaissant progressivement la vitesse à 70 km/h. Soucieuse de ne pas aggraver la fracture sociale, car « ce sont les plus fragiles qui ont le moins le choix », la candidate du PS souhaite également instituer une tarification solidaire pour les transports en commun.
Principalement en revenant à un prix unique de 10 euros pour les jeunes, mais aussi en instaurant la gratuité les jours de pollution, pour les personnes en situation de handicap et pendant trois mois pour les nouveaux arrivants.
Dans une logique d’apaisement du centre-ville, Nadia Pellefigue réfléchit en outre à la piétonnisation de l’axe rue de Metz-Pont Neuf ainsi qu’à la mise en place d’îlots résidentiels pacifiés, limitant le flux automobile dans les faubourgs. Enfin, celle-ci souhaite développer une application globale et dédiée à la mobilité à Toulouse.
Transports en commun, Uber, taxis, deux-roues en libre service ou places de parking… Toutes les informations réunies sur une seule plateforme, Mobility As a Service (Maas), pour pouvoir choisir et adapter son mode de déplacement au mieux.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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