314 hectares mêlant zones commerciales, bureaux, grands espaces verdoyants et habitats divers. Au sud-ouest de Toulouse, malgré la présence de nombreuses entreprises – dont EDF ou Météo France – et du terminus de la ligne A du métro, Basso Cambo reste un quartier marqué par un taux de chômage de 19%. Pour autant, le niveau de revenus est équivalent voire légèrement supérieur à la moyenne toulousaine, et le taux de pauvreté n’excède pas 14%. C’est dans ce contexte que le socialiste Pierre Cohen avait assez nettement devancé Jean-Luc Moudenc au second tour des dernières municipales, totalisant 56.94% des voix.
Municipales Toulouse 2020 est allé à la rencontre des habitants du quartier de Basso Cambo. Voici ce qu’ils attendent du nouveau maire.
« J’attends du nouveau maire qu’il apporte un peu de renouvellement, ce qui ferait du bien à tout le monde. Le quartier est un peu livré à lui même. Les bâtiments sont trop vieux et sûrement de mauvaise qualité. On sent la pauvreté à Basso Cambo. Ce sujet doit être au cœur des municipales. »
Les maires n’ont pas changé beaucoup de choses et ce n’est pas un mauvais point, il faut continuer ainsi. Toulouse est la même ville depuis des années, la stabilité fait du bien. Je ne me rend plus à Jean-Jaurès, par exemple, parce qu’il y a trop de travaux. Le prochain maire doit éviter de rendre la ville trop inaccessible pour les voitures. »
« Il n’y a qu’une chose à souhaiter pour la Ville rose, que le prix de l’immobilier reste abordable. Je trouve qu’il a tendance à grimper ces temps-ci. Donc j’attends du prochain maire qu’il contribue à les stabiliser. C’est aussi important qu’un élu donne la possibilité aux jeunes de pouvoir étudier facilement dans une ville.»
« Le prochain maire doit continuer à s’appuyer sur les bases de la Ville rose. Toulouse possède un bon réseau de transports, même s’il serait préférable de mieux connecter les deux lignes de métro à l’avenir. Il faut aussi améliorer la sécurité. Il manque des policiers, le vendredi soir notamment. Ce sont des sujets très importants »
« Je n’ai plus confiance dans les maires. Le prochain aura du travail. La trop grande mixité sociale dans la ville n’est plus supportable. Il faut réduire le nombre d’arrivées d’étrangers. Le prochain maire devra aussi rendre des comptes et clarifier le budget de la municipalité. »
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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