Selon un sondage réalisé par l’Ifop pour La Tribune et Europe 1, le Rassemblement national arriverait en tête du premier tour des élections régionales en Occitanie. L’union entre les listes socialistes et écologistes, au second tour, inverserait la tendance et offrirait à nouveau les rênes la région à la présidente sortante Carole Delga.
Au jeu du chacun pour soi, c’est le Rassemblement national qui s’en sort le mieux. En effet, face à une gauche qui s’est lancée en ordre dispersé dans les élections régionales en Occitanie, le parti d’extrême droite arrive en tête d’un sondage réalisé par l’Institut français d’opinion public (Ifop) pour le La Tribune et Europe 1, publié ce mardi 1er juin.
Ainsi, l’analyse des réponses enregistrées auprès d’un panel de 1003 personnes habitant en Occitanie, le candidat du Rassemblement national Jean-Paul Garraud est crédité de 30 % des intentions de vote et arriverait en tête du premier tour du scrutin, le 20 juin prochain. La présidente sortante, la socialiste Carole Delga arriverait deuxième et recueillerait 26 % des intentions de vote. Celle-ci s’impose donc comme la première force politique régionale à gauche et comme l’alternative la plus crédible à l’extrême droite. D’autant qu’une alliance au second tour avec la liste écologiste portée par Antoine Maurice, scénario très probable, lui permettrait d’atteindre 37 % d’intentions de votes, alors que Jean-Paul Garraud, le candidat du Rassemblement national plafonnerait, lui, autour de 30 ou 31 %.
Toujours selon le sondage de l’Ifop, seuls cinq candidats pourraient atteindre le seuil des 10 % des votes exprimés leur permettant de se maintenir au second tour. Bien que distancés par le duo de tête, Aurélien Pradié, le candidat Les Républicains avec 14 d’intentions de vote, Vincent Terrail-Novès, le candidat de la République en Marche avec 13 % et l’écologiste Antoine Maurice (EELV) avec 10 % des intentions de vote, viendraient compléter la liste des prétendants aux seconds tour. La France insoumise étant éliminée dès la première partie du scrutin. De quoi alimenter les spéculations et les calculs autour des possibles désistements et ralliement entre les deux tours.
Seule la perspective d’un maintien des cinq candidats au second tour pourrait mettre véritablement la candidate Carole Delga en difficulté. Dans ce cas, celle-ci pourrait tout de même récupérer quelques voix issues du vote en faveur de la France insoumise et atteindre 31 % d’intentions de vote. Ce qui la placerait à égalité avec Jean-Paul Garraud. Dans tous les autres scénarios, la présidente sortante s’imposerait nettement. Toujours derrière ce duo, les deux candidats de la droite et du centre Aurélien Pradié (LR) et Vincent Terrail-Novès (LREM) se disputeront la troisième place, avec des intentions de vote estimée entre 16 et 17 %. En cas de retrait du candidat du mouvement présidentiel, le candidat LR pourrait recueillir jusqu’à 26 % des votes régionaux. Un score insuffisant pour espérer, pour le moment, troubler le match qui se joue en tête.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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