La tête de liste soutenue par le Modem a présenté 30 nouveaux colistiers ce mercredi 8 janvier. L’occasion aussi pour Franck Biasotto de mettre l’accent sur certaines valeurs et d’expliquer plus en profondeur les raisons de sa candidature à Toulouse.
« Parler vrai. » C’était le leitmotiv de Franck Biasotto. La tête de la liste Toulouse Belle et Forte a insisté sur l’importance de la transparence. Citant Jean Jaurès pour qui « le courage, c’est chercher la vérité et la dire », il a rappelé qu’il avait été l’un des premiers à rejoindre En Marche en 2016 pour les valeurs de probité et d’éthique qui étaient prônées. Aujourd’hui, exclu du mouvement qui lui a préféré l’édile sortant Jean-Luc Moudenc, « même s’il n’a encore reçu aucun papier officiel », l’adjoint au maire est soutenu par le Modem.
Au nom de ce discours de vérité, Franck Biasotto a assuré que le maire de Toulouse ne serait pas le président de la Métropole. Il explique aussi que la capacité de la ligne A XXL ne sera pas doublée malgré les annonces « puisqu’il n’y a toujours que 116 rames. Les rotations seront donc plus faibles. » Favorable à la troisième ligne de métro, il martèle qu’elle ne pourra pas être mise en service en 2025 mais plutôt en 2028 « en raison notamment des études environnementales qui ont été repoussées ». « Il nous paraît par ailleurs essentiel que le métro desserve l’aéroport pour des raisons d’attractivité. »
Autant de points sur lesquels il est en opposition avec Jean-Luc Moudenc, qu’il accompagne pourtant depuis cinq ans et demi. Pour expliquer son choix d’être candidat, il évoque des problèmes de gouvernance au sein de la majorité actuelle. « Certaines mesures étaient décidées et imposées par quelques-uns », regrette-t-il, prenant l’exemple de la fin de la gratuité des transports pour les personnes âgées en difficulté. Plusieurs groupes étaient nés de ces désaccords. Pour la colistière Marthe Marti, « il s’agissait au départ d’une majorité plurielle. Au final, c’est LR qui dirige la ville. »
Alors que l’événement avait pour but d’annoncer 30 nouveaux noms, essentiellement issus de la société civile et « choisis pour leurs compétences plutôt que leur étiquette politique », Franck Biasotto a également souligné le ralliement de cinq autres élus après Jean-Luc Lagleize et Marthe Marti. Sylvie Rouillon-Valdiguié et Jacqueline Winnepenninckx-Kieser ont notamment rejoint son équipe mais ils se défendent d’un « projet de revanchards anti-Moudenc ».
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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